Problème sujet dissertation...

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Dans ce sujet, il s'agit de savoir à quelle condition le symbole, compris comme une chose qui sert à en signifier une autre (ce qui va avec ce qu'il sert à désigner), a la capacité à s'effacer en tant que chose derrière la signification qu'il doit assurer. Or, tout le problème sera de dépasser ce paradoxe qui consiste à se servir d'une chose (la colombe par exemple) qui possède un sens par elle-même, pour la rendre transparente et désigner une autre chose ou une notion (ici la paix) de façon exclusive, c'est-à-dire au point de remplacer la chose par le signifié.
Dès lors, vous pouvez développer l'idée que le symbole est vrai à une triple condition : la parenté entre deux choses fondée par un contexte initial (le contexte biblique de la colombe par exemple qui nous présente un récit fondateur liant les deux choses), le mécanimse psychologique d'association entre deux choses (l'habitude de relier indéfectiblement ces choses de façon répétée) et la possibilité de partager avec l'utilisateur du symbole le même contexte de signification (une culture commune faisant que le langage de l'autre permet la transmission d'un message qui dépasse le simple mot et dénote des expériences communes).
Face à cela, vous pouvez construire l'idée que le symbole est faux en trois temps. Tout d'abord, il y a toujours interférence entre les deux choses parce que l'analogie ne fonctionne pas toujours (je ne sais pas forcément à quoi renvoie le symbole), ensuite il n'y a jamais pleinement correspondance entre les deux choses puisque l'analogie a souvent ses limites (toutes les caractéristiques de la première chose ne correspondant pas nécessairement à celles de la seconde chose), et enfin, il ya gêne dans le fait que les contextes culturels diffèrent toujours plus ou moins (je ne partage pas exactement le même lien d'association que celui qui utilise le symbole et des ambiguïtés peuvent naître de cette différence d'interprétation).
Pour ce qui relève de la conciliation, il s'agirait plutôt d'un dépassement consistant à insister sur la richesse de sens qui se crée dans le décalage. Le symbole améliore le vrai au sens où il offre de nouvelles dimensions insoupçonnées dans la chose initiale à symboliser. Il y a donc une alimentation de la vérité par le symbole.

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