en une : Le raisonnement par récurrence

Le mérite

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Sujet : le mérite (mereor)

Voici mon plan détaillé ainsi que l'introduction rédigée. Je manque peut-être
quelque peu de références.
D'autre part, j'ai suivi l'an dernier une terminale S et j'ai quelques difficultés cette année avec la philo... Pouvez-vous me donner des conseils de lecture et de méthodologie. En vous remerciant d'avance ,Pierre

INTRODUCTION

Le mérite est une valeur morale en tant qu'elle s'accompagne d'un effort pour
surmonter des difficultés et spécialement des obstacles intérieurs qui
s'opposent à la moralité. En ce sens, il faut distinguer le mérite de la vertu,
considérée comme une perfection morale qui peut être naturelle et sans effort.
Prenons l'exemple d'un homme généreux. La générosité nous élève vers les hommes,
pourrait-on dire, et vers nous même en tant que libérés de notre petit moi.
Celui qui n'est pas généreux serait bas, lâche, avare... Pour autant une
personne qui le serait n'accèdera pas forcément au mérite, dans le sens où une
personne peut l'être dans le seul but de renvoyer une bonne image de soi mais
sans volonté propre de faire le bien. On doit donc éviter de détourner et
d'affaiblir le sens du mérite en le prenant pour synonyme de vertu ou de
supériorité morale. En approfondissant cette notion de mérite nous tenterons
d'analyser cette difficile distinction et de savoir si elle est possible ?

PLAN

I)Pourquoi le mérite ?
1) Mérite : ce qui rend une personne digne d'estime
2) Difficultés à surmonter : une condition indispensable pour pouvoir tirer
mérite de l'action accomplie. Notions de labeur, de contrainte inséparables du
mérite.
3) La non-nécessité du mérite?
« la démocratie a cessé de croire à la méritocratie. Ce mérite dont les premiers
républicains faisaient si grand cas, lui apparaît désormais comme un piège »
(Finkielkraut L'imparfait du présent)

II)Le mérite : distinction avec la vertu


1)Le mérite repose sur le vouloir propre du sujet (Kant)
2)Donner une valeur morale à sa maxime par le devoir : Métaphysique des mœurs
(Kant)
3)La nécessité de ne pas considérer la fin de l'action
La République, Platon, Livre II
Kant, Métaphysique des mœurs

III)La question de la vertu ou l'ambivalence (l'ambiguïté) du mérite

1)Difficulté à distinguer la vertu du mérite
« L'amitié est une certaine vertu, ou ne va pas sans vertu » Aristote, Ethique
à Nicomaque, livre VIII.
« La vertu est une disposition active de la volonté, consistant dans un juste
milieu relatif à nous, lequel est déterminé par la droite règle et tel que le
déterminerait un terme prudent » Aristote, Ethique à Nicomaque
2) Le mérite se distingue de l'habilité à se procurer un bonheur (Kant) pourtant
ne peut-on pas trouver du bonheur dans le mérite ?
3)La question de la justice ou de la médecine
Dans Platon, la médecine est décrite comme une activité faite non pas par
plaisir mais dans le but de recevoir des honoraires, ce qui va à l'encontre du
mérite définit de manière kantienne. Et si un homme éprouvait du plaisir à
soigner des gens, ne serait-il pas méritoire ? Exemple de la justice dans La
République
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