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Que reprocher à celui qu'on traite d'inconscient ?

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Sujet
Que reproche-t-on à celui que l'on traite d'inconscient ?

Introduction

Il est fréquent d'employer le terme d'inconscient pour qualifier une personne qui a agi de façon spontanée, instinctive, irréfléchie. L'individu inconscient, c'est alors celui qui, dans une action mais aussi une idée, n'a pas mesuré la portée de ses actes ou de ses paroles ni envisagé leurs conséquences immédiates ou lointaines. L'inconscience a ici une portée négative et le terme d'inconscient, employé comme adjectif, est souvent associé à l'idée de rejet, de dédain, de mépris. On traite quelqu'un d'inconscient, d'irresponsable… Les reproches que l'on peut apporter à ce comportement nous amèneront à nous interroger sur le rôle de la conscience dans les actes humains, sur la maîtrise possible de ces actes et chercher par rapport à quelles normes quiconque peut juger le comportement d'autrui considéré –peut-être à tort- comme « anormal ».

Plan

I- Les reproches
- l'être inconscient a du mal à canaliser et dominer ses pulsions et instincts. Ses émotions priment sur les sentiments.
- Il n'a pas de mobiles librement délibérés
- Il n'a dans certains cas ni regrets ni remords…
- Son comportement se rapproche du bestial, alors que la conscience élève l'homme au-dessus de tous les autres êtres de la terre (Kant)
- Il ne s'oblige pas à se penser, s'interroger, penser et interroger le monde
- On peut le qualifier d'être irresponsable, qui ne peut répondre de lui-même. Il n'établit plus de distance entre lui et les autres, entre lui et le monde.
- On peut lui reprocher de s'opposer à l'ordre social, à la norme.

II- Le rôle de la conscience dans les actes humains. Sommes-nous toujours maîtres de nos actes ?
- rejet de l'idée de responsabilité. Exemple de la justice qui tient compte du passé de l'inculpé
- Les manifestations de l'inconscient : des actes manqués…aux psychoses…
- L'inconscient une fatalité qui pèserait sur les hommes. Idées freudiennes
- L'inconscient collectif
- Les détracteurs Alain, Sartre…

III- Y aurait-il une forme d'imperfection humaine ?
- L'être inconscient est-il inhumain ?
- La guérison par la psychanalyse
- Les rêves, les oublis,… un dérèglement du cerveau (Sciences et Avenir de ce mois)
- La difficulté de juger le comportement d'autrui nous oblige-t-il à être trop indulgent ?

Conclusion
Porter des jugements sur le comportement des autres semble bien difficile. Il paraît même injurieux de qualifier un être humain d'inconscient. Juger nécessite peut-être une connaissance introspective de soi d'abord. Etre conscient, c'est, d'après son étymologie, avoir une connaissance partagée, dont est privée l'être inconscient. C'est une vigilance, une lucidité de tous les jours qui doit être partagée au travers de la culture, des moyens d'information, de l'éducation…
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