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Sujet / exercice : Freud, Malaise dans la civilisation
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Enoncé & travail préliminaire :  J'ai le texte suivant à commenter. Je voudrais savoir si mon introduction ainsi que mon plan sont corrects. Et j'aimerais savoir quels philosophes je peut citer. Je pense à Hobbes.Voici mon plan et mon intro:

L'extrait du texte Malaise dans la civilisation de Freud écrit en 1929 traite de l'agressivité naturelle des hommes envers leur prochain.
Si les hommes se battent pour détruire, faire mal, tuer, pour monopoliser des ressources naturelles c'est non seulement pour vivre mais aussi pour priver les autres de ce qui leur est pris. En conséquent, si l'homme est agressif c'est par nature qu'il l'est. L'être humain est donc animé d'une agressivité fondamentale, et d'après la théorie freudienne, cette agressivité se trouve à la base des pulsions. Le problème est que l'agressivité crée des tensions dans la société civilisée cela peut donc se retourner contre l'homme et mettre ainsi la société en danger.
Nous verrons donc dans une première partie que l'agressivité est due au problème des pulsions, pulsions de vie ou de mort dirigées contre son prochain. Puis nous verrons dans une seconde partie comment est provoquée cette agressivité. Et enfin nous verrons que la société civilisée nourrit chez l'homme l'agressivité et se met par ailleurs en danger.

Voici ma transition pour la première partie:
Ce texte de Freud s'attache donc à expliquer les problèmes soulevés par la notion d'agressivité. L'agressivité humaine constitue-t-elle une pulsion spécifique propre à l'homme ? Ou bien n'est-elle qu'un élément naturel de toutes les activités d'un organisme vivant s'exprimant sur un mode agressif chez l'homme comme chez l'animal ? Nous verrons que pour Freud, la motivation à l'agressivité pour l'homme est son prochain. L'agressivité est donc liée au problème des pulsions.

Et voici le plan avec les sous parties:
I/L'agressivité est due au problème des pulsions, pulsions de vie ou de mort dirigées contre son prochain.
A/ Pulsions de vie
B/ Pulsions de mort

II/ Comment est provoquée l'agressivité
A/L'homme est un loup pour l'homme
B/Une agressivité spontanée
III/ La société civilisée nourrit chez l'homme l'agressivité et se met par ailleurs en danger
A/ La société civilisée nourrit chez l'homme l'agressivité
B/ Une société et une civilisation misent en danger

Voici le texte à commenter:

"L'homme n'est point cet être débonnaire, au c?ur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n'est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L'homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédommagements, de l'utiliser sexuellement sans son consentement, de s'approprier ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. Homo homini lupus : qui aurait le courage, en face de tous les enseignements de la vie et de l'histoire, de s'inscrire en faux contre cet adage ? En règle générale, cette agressivité cruelle ou bien attend une provocation, ou bien se met au service de quelque dessein dont le but serait tout aussi accessible par des moyens plus doux. Dans certaines circonstances favorables en revanche, quand par exemple les forces morales qui s'opposaient à ces manifestations et jusque-là les inhibaient, ont été mises hors d'action, l'agressivité se manifeste aussi de façon spontanée, démasque sous l'homme la bête sauvage qui perd alors tout égard pour sa propre espèce.

Cette tendance à l'agression, que nous pouvons déceler en nous-mêmes et dont nous supposons à bon droit l'existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec notre prochain ; c'est elle qui impose à la civilisation tant d'efforts. Par suite de cette hostilité primaire qui dresse les hommes les uns contre les autres, la société civilisée est constamment menacée de ruine. "

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