Sujet / exercice : éthique à Nicomaque d'Aristote
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Bonjour
Je dois faire l'explication de ce texte mais je n'arrive pas à en dégager la problématique. Si vous pouviez me donner cette problématique cela m'aiderai beaucoup. Merci d'avance.
Au sujet des plaisirs du corps il faut examiner la doctrine de ceux qui disent qu'assurément certains plaisirs sont hautement désirables, par exemple les plaisirs nobles, mais qu'il n'en est pas ainsi des plaisirs corporels et de ceux qui sont le domaine de l'homme déréglé. S'il en est ainsi, pourquoi les peines contraires sont-elles mauvaises ? car le contraire d'un mal est un bien Ne serait-ce pas que les plaisirs qui sont nécessaires sont bons au sens où ce qui n'est pas mauvais est bon ? Ou encore que ces plaisirs sont bons jusqu'à un certain point ? En effet si dans les dispositions et les mouvements qui n'ad mettent pas d'excès du mieux il n'y a pas non plus d'excès possible du plaisir correspondant, dans les états admettant au contraire cette sorte d'excès il y aura aussi excès du plaisir. Or les biens du corps admettent l'excès, et c'est la poursuite de cet excès qui rend l'homme pervers, et non pas celle des plaisirs nécessaires : car si tous les hommes jouissent d'une façon quelconque des mets, des vins et des plaisirs sexuels, tous n'en jouissent pas dans la mesure qu'il faut. C'est tout le contraire pour la peine : on n'en évite pas seulement l'excès, mais on la fuit complètement ; c'est que ce n'est pas au plaisir excessif qu'une peine est contraire, excepté pour l'homme qui poursuit l'excès de plaisir.
Ethique à Nicomaque d'Aristote
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