en une : Le lexique de français

Sujet sur l'imagination et notre société

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Ce sujet vous interroge sur le rapport entre communication et image. Il vous indique plus particulièrement que le propre de l'image de communication est d'être une image de consommation qui ne suscite pas l'imaginaire mais donnerait du prêt à voir (comme du prêt à penser visuel) qui ne suscite donc pas un voyage intellectuel et ne rend pas nécessaire le travail de l'imaginaire, c'est-à-dire une forme de quête (comme DQuichotte) que devrait faire l'individu pour trouver du sens et accéder à la profondeur.
Le paradoxe du sujet consiste donc à présenter l'image de communication comme une image facile parce que multipliée, assortie d'un discours de présentation et renforcée par son omniprésence et sa rapidité, alors que dans le fond, l'image n'a pas changé par elle-même de statut : elle reste un support visuel qui n'est intelligibile qu'au prix d'un effort d'intégration et de compréhension. En quelque sorte, ce qui semble faire problème, ce n'est pas tant l'image en elle-même, que le fait que la communication ne laisse plus le temps d'être disponible pour l'image.
Vous allez donc être conduit à essayer de comprendre ce statut particuleir de l'image de communication, par opposition à l'utilisation de l'image dans vos oeuvres, pour essayer de comprendre si le peu de disponibilité que nous laisse l'image de communication est une propriété essentielle de cette image ou une conséquence de la façon dont elle est traitée par les impératifs contemporains de la société d'information.
Si l'image semble ne pas avoir changé de nature et peut susciter l'imagination comme avant (I), il semble que le discours médiatique ambiant et les particularités de la communication la rende déjà dotée de sens (II). Néanmoins, on peut dépasser ce point de vue, en montrant que si l'image de communication ne suscite plus l'imaginaire, c'est parce que l'homme moderne a lui-même évolué et est devenu un consommateur qui ne sait plus user de son imaginaire (III).
Documents attachés :    aucun document joint.