en une : Le lexique de français

Disseration en philosophie

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
L'enjeu de votre réflexion est de savoir dans quelle mesure notre inconscient s'identifie à une force occulte en nous qui gouverne nos actions à notre place. Tout le problème se situe donc dans la définition du refus, c'est-à-dire de ce que signifierait le fait de refuser l'inconscient. En effet, la thèse de l'inconscient telle que la formule Freud est une thèse qui paraît déresponsabiliser le sujet de l'action car nous avons le sentiment d'être responsables uniquement des actions dont nous avons conscience et que nous pouvons revendiquer plus ou moins comme volontaires (ou en tous cas que nous avons permises). Dès lors, la dynamique implicite du sujet est de mettre en question cette définition de la responsabilité en montrant que ce qui est inconscient fait également partie de nous, au titre du refoulé ou des normes qui structurent notre personalité. En d'autres termes, nous également responsables de ce que veut notre inconscient car il n'est que le reflet de notre mauvaise conscience ou de nos plus bas désirs. Il faut donc être libre avec notre inconscient. Toute la difficulté sera alors d'évaluer le degré de responsabilité et de liberté que nous avons dans le gouvernement de notre inconscient (car comme inconscient, il paraît difficile de le maîtriser pleinement). Un des bons critères d'évaluation est le critère juridique qui définit la liberté responsable comme le fait de pouvoir justifier rationnellement et raisonablement de ses actes, ce qui signifie que l'inconscient peut nous guider tant que l'on voudra, nous pouvons pourtant contrôler indirectement son action en n'autorisant que des actes dont nous sommes capables de justifier l'effectuation au regard de la loi.
A vous de conformer cette proposition de démarche à vos connaissances sur le sujet et à votre cours. Bon courage.
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