en une : Le raisonnement par récurrence

Besoin d'aude pour une colle : la contingence

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Pour construire votre problématique, il faut ici partir d'un constat simple : la contingence relève de l'expérience que l'on fait des choses. Elle désigne un certain rapport d'imprévisibilité des évènements pour notre esprit qui cherche à les comprendre. Dès lors, si la contingence est ce qui peut être et ne pas être, c'est que notre esprit n'est pas capable de détermiiner un lien nécessaire et indéfectible entre deux choses (que ce soit l'attribut d'une chose ou le rapport entre deux choses distinctes).
Cette première approche revient donc à poser une question fondamentale : la contingence existe-t-elle ou n'est-elle que le fruit d'une illusion de perspective conduisant à ne pas repérer un lien qui pourtant existe bien ? La question de la contingence pose la question du rapport de notre esprit au monde, c'est-à-dire la question de la finitude de notre connaissance et de notre possibilité à découvrir le vrai pour déterminer les rapports réels entre les choses.
Vous pouvez donc commencer en montrant qu'il relève de notre appréhension du monde de cliver les évènements en fonction du rapport contingent ou nécessaire. Toutefois, vous pouvez ensuite montrer que cela ne procède que d'une illusion puisque c'est notre connaissance finie qui pense la contingence alors que le progrès de la découverte des lois de la nature fait reculer l'incertitude. Enfin, en dernier temps, il peut s'agir de montrer que la contingence est l'épreuve de la liberté dans la mesure où si les choses sont bien déterminées et finalisées, l'action humaine elle-même s'éprouve toujours comme libre car relevant d'un choix existentiel s'affranchissant des critères de l'essence.
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