en une : Le raisonnement par récurrence

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Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Votre sujet porte sur les rapports entre esthétique et éthique. Il vous interroge sur la liberté de l'artiste et repose sur un paradoxe. D'une part, il semble que l'art soit le lieu de la gratuité dans la mesure où il n'est pas le réel et procède toujours d'une illusion, d'un jeu sur ce réel, ce qui fait sa beauté et son pouvoir de séduction.

D'autre part, cette capacité à s'affanchir des choses réelles semble faire de lui un mystère voire une forme de puissance occulte et dangereuse qui est capable de mentir sur la réalité, de la transformer en mal, de décrire le mal et de se permettre ce que la réalité n'autorise pas aux hommes les plus noirs. Doit-on pour autant le juger immoral, à partit du moment où il n'agit pas directement mais ne fait que décrire? L'immoralité réside-t-elle dans ce qui est décrit ou dans la façon de la décrire ? Est-elle dans l'oeuvre, dans l'artiste, ou dans le spectateur ?

Vous pourvez, dans une premier temps, montrer que la liberté de l'art ne l'affranchit pas aux règles de la morales, dans la mesure où l'art n'a pas d'effet sur les moeurs? Ce qui vous conduira à remarquer que l'art peut avoir de l'influence morale et se transformer en guide néfaste (II), ce guide ne dépendant toutefois que des interprétations que l'on en fait, ce qui revient à montrer que le rapport de moralité est toujorus extérieur à l'oeuvre, de l'artiste à son oeuvre ou de l'oeuvre à celui qui la regarde (III).

À vous de préciser ces idées si vous voulez que je vous conseille sur des points plus précis. Bon courage.
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