en une : Le raisonnement par récurrence

Dissertation

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Il est difficile d'évaluer votre plan comme tel. Disons qu'il semble un peu manichéen et rigide mais que ça dépend de la façon dont vous confrontez les deux axes et dont vous évoluez à l'intérieur de vos parties. Le but de votre sujet est de vous conduire à réfléchir à ce qu'implique une croyance. Il semble a priori que la croyance n'implique pas le raisonnement. Elle est une forme d'adhésion sentimentale à une chose qui donne une valeur subjective à cette chose. la valeur de la croyan,ce paraît donc soumise au fait de croire. Si l'on ne croit pas, il n'y a aucune raison que l'on accorde à la chose de la valeur (I). De fait, une croyance que l'on ne comprend pas nous semble naïve (a), réductrice (b) et handicapante (c). Pourtant, si l'on songe au fait que nous avons nous-mêmes des croyances que les autres ne comprennent pas forcément, nous devons reconnaître que nous n'aimerions pas qu'ils méprisent nos croyances et ne leur donnent aucune valeur. Nous sommes donc engagés à respecter des croyances (II) que nous ne partageons pas parce que nous comprenons l'utilité de telles croyances, non seulement parce qu'elles obligent réciproquement autrui à respecter les notres (a), mais en outre et surtout parce qu'on sait qu'elles jouent pour ce qui y croient un rôle de conseil moral (b) et d'assurance psychologique (c) non négligeable.
Toutefois, ce respect de la valeur des croyances n'est que négatif. Ce que nous respectons ici est l'autre et non véritablement sa croyance, qui n'a aucune valeur en soi. Il faut donc, en troisième partie, vous interroger sur la possibilité d'accorder une valeur à une croyance que l'on ne partage pourtant pas. Autrement dit, vous allez interroger le pouvoir de conviction de la croyance, en essayant de montrer que la croyance ne s'adresse pas qu'à nos sentiments mais peut également nous convaincre rationnellement.
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