Ne désire t-on que ce que désire autrui

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Ce sujet vous interroge sur la possibilité d'identifier le mécanisme du désir à un mécanisme de jugement du bien qui ne peut s'effectuer que par le partage de valeurs. Autrement dit, le fait de désirer revient à se représenter une chose comme bonne, c'est-à-dire à la valoriser comme ce qui serait bon pour nous. Or, ce jugement de valeur consiste à évaluer ce que représente une chose pour non seulement mon existence en particulier mais surtout pour toute existence humaine, étant donné que je ne possède pas initialement une chose et je ne la vois comme désirable qu'en tant qu'elle appartient déjà à autrui ou qu'elle semble désirable à autrui. Je ne vois d'intérêt à désirer une chose que parce que je me représente ce qu'elle a de bon chez un autre. Dès lors, si l'on peut croire que je désire de façon indépendante à raison de mes goûts, dde mes raisonnements et de ma situation culturelle particulière (I), il semble que le désire soit un raisonnement qui me reconduit toujours à autrui et à la façon dont les autres hommes existent (II) ce qui peut pourtant conduire à montrer que le désir n'est jamais parfaitement un désir de ce que désire autrui parce que le propre de chacun est d'interpréter les choses en fonction de la conscience qu'il a de lui-même, de sa propre expérience passée et selon des choix qui sont souvent arbitraires et subjectifs (III).
Si vous voulez des précisions quant à ce plan possible, à vous de me montrer comment vous l'interprétez et de me poser des questions plus précises.
Bon courage.

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