en une : Le raisonnement par récurrence

"tout homme a une conscience" kant

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Au sujet de votre première réponse, le problème est compris mais il faudrait mieux distinguer les deux étapes du raisonnement qui consistent d'une part à poser l'existence de cette voix morale et d'autre part d'affirmer de manière consécutive la liberté d'action de chacun. Kant pose donc à la fois un principe et son application pratique. Il permet ainsi de définir en creux la notion de responsabilité morale du sujet agissant. Quant à la deuxième réponse, il est important d'expliquer le terme de loi puisque ce que Kant sous-entend ici est qu'il existe des lois qui s'imposent à la conception de l'agir. En d'autres termes, la liberté humaine n'est pas absence de lois mais revient à choisir d'agir en ayant une conscience des lois morales qui conditionnent cette action. D'autre part, ce qui semble également essentiel est le fait que ces lois ne sont pas le résultat d'une délibération et d'un choix. Ces lois sont donc au-dessus de l'arbitre humain et conditionnent ainsi l'expression de la liberté. Pour la troisième question, il serait bien de mieux définir le fait de pouvoir s'affranchir. En d'autres termes, si l'on considère que s'affranchir veut dire agir en contradiction avec ces lois, cela est pleinement possible (le sujet peut mal agir). Toutefois, cet affranchissement pratique ne signifie pas pour autant un affranchissement moral puisque la conscience de la loi n'est pas libre et s'impose quand bien même l'individu voudrait agir contre elle. Il n'est donc pas possible de s'accommoder de cette loi qui reste un impératif dont la forme n'est pas changeable à loisir.
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