en une : Le raisonnement par récurrence

Dissertation

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Je veux bien vous aider pour l’élaboration du plan, mais tout cela dépend de votre problématique. En l’occurrence, il s’agirait ici de savoir dans quelle mesure les droits de l’homme sont des conventions relatives à une existence sociale. Ne peut-on penser à l’inverse que les droits de l’homme sont des droits inscrits en chacun en tant qu’homme, c’est-à-dire des droits universellement définis dans la nature humaine sans que cela ne change selon les pays et les sociétés qui sont les lieux d’e vie des hommes ?
Votre première partie peut donc s’interroger sur le rapport entre lois et droits pour, comme le suggère la formulation du sujet, chercher à mettre en valeur le fait que les droits de l’homme sont des droits dépendant de la volonté de vivre avec les autres pour trouver le milieu le plus favorable à une vie qui, de façon naturelle, paraît peu sûre et assez démunie. En cela, c’est l’élaboration de lois communes qui va permettre à chacun de garantir son existence et de posséder des droits légitimes par rapport à son voisin. L’homme n’a des droits qu’à la mesure de la compatibilité entre sa liberté et celle d’autrui, c’est-à-dire n’a des droits qu’en tant que les lois de son pays lui commandent de vivre d’une certaine façon.
Cette perspective est cependant restrictive puisque il semble bien que tous les hommes ont une forme de conscience d’eux-mêmes et des autres, conscience par laquelle ils ressentent non seulement le besoin de vivre de façon sécurisée mais conscience par laquelle surtout ils découvrent des finalités communes avec autrui, des projets et des envies partagées. En quelque sorte, l’homme n’est pas qu’un être individualiste voire égoïste, il possède une forme de conscience propre à l’espèce humaine et cette conscience fait qu’il se représente ses droits et ses devoirs de façon inconditionnelle. Il sait ce qu’il doit faire et a conscience de ce qui est bien ou mal indépendamment du droit et de lois lui commandant une forme d’action. En cela, et de façon universalisable (Kant), on peut considérer que l’homme a des droits du fait même de sa nature. Ces droits (ce que l’on désigne d’ailleurs par « droits de l’homme ») ne dépendent absolument pas de lois particulières mais sont en quelque sorte inscrits en tout homme en tant qu’homme.
Voilà deux pistes grossièrement articulées : à vous de lier cela à votre cours et aux auteurs de votre manuel. Bon courage et bonnes fêtes de fin d’année !
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