en une : Le raisonnement par récurrence

Reponse non comprise urgent

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Pour la thèse de Hume, l'essentiel est de comprendre que vous êtes face à la première partie d'une argumentation qui va analyser l'intérêt de la vie en société pour l'homme. La particularité de votre passage est que Hume y fait un constat concernant les animaux à l'état de nature. Or, ce constat conduit à faire une différence entre l'homme et les autres animaux afin d'analyser la spécificité humaine. Plus clairement, si la situation naturelle des animaux est une situation de besoin qui est toujours en quelque façon compensée par des attributs, des dons naturels permettant de subsister, en revanche l'homme se trouve dans une situation a priori paradoxale puisqu'il est le plus dans le besoin (il n'a rien) et qu'il est en même temps le plus dénué de moyens. La thèse se centre donc sur le constat de pauvreté naturelle de l'homme et sur le fait implicitement que nous comprenons que l'homme et comme une table rase (un champ vierge) qui va pouvoir progresser infiniment (l(homme n'a pas de limites naturelles puisqu'il n'a rien). Cela est lié au deuxième point puisque vous pouvez ajouter à votre réponse le fait que si l'homme a plus de besoins que les autres animaux, il aura également une possibilité de développement infinie. La proportionalité entre besoin et moyen ne pourra être respectée que si l'homme trouve le moyen de progresser de façon spectaculaire (ce sera le rôle de l'intelligence, de la raison). Pour la troisième question, ne changez rien. Pour la quatrième, vous pouvez plus insister sur la cruauté comme facteur de souffrance. Si Hume emploie le mot de cruauté, c'est bien parce qu'il veut en quelque sorte faire comprendre que la nature a agit d'une façon condamnable moralement, c'est-à-dire a été injuste avec l'homme. Enfin, votre ouverture de la cinquième question est imprécise. Pensez plutôt à insister sur le fait que la faiblesse est certes cause, mais que l'analyse doit être nuancée car si c'est d'abord la faiblesse qui pousse l'homme à vouloir survivre grâce à la société, c'est en revanche grâce à son intelligence qu'il va pouvoir dépasser toutes les autres espèces et devenir le maître du monde (d'où le fait que sa réussite est comme proportionnelle à ses déficiences naturelles). La faiblesse naturelle est compensée par le pouvoir de l'intelligence.
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