en une : Le raisonnement par récurrence

Dissertation urgente

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Désolé pour la réponse tardive : des problèmes de connexion en sont à l'origine. Si vous n'avez pu différer le rendu de votre dissert, n'hésitez pas à nous le signaler.
En ce qui concerne votre sujet, il aurait fallu adresser une première compréhension pour orienter ma réponse...
Le sujet vous interroge sur le statut de la preuve qui caractérise la prétendue certitude de la connaissance scientifique. En fait, la question est problématique dans la mesure où les connaissances scientifiques servent de modèle de vérité du fait qu'elles sont appuyées sur des expériences elles-mêmes explicitées par des raisonnements logiques. Il paraît donc y avoir une impossibilité de mettre en défaut la connaissance scientifique. Pour autant, les scientifiques les plus grands se sont trompés à plusieurs reprises, et les systèmes qui nous servent même à l'heure actuelle sont approximatifs et parfois largement imparfaits voire faux. Il s'agira donc pour vous de vous interroger sur la capacité à trouver certainement ce qui est (ce qui rend raison d'un fait) à l'aide de la double structure empirico-logique.
Ainsi, vous pouvez dans une première partie proposer d'analyser le statut de la vérité scientifique comme connaissance indubitable du fait de la double caractéristique dont nous avons parlé (en essayant d'expliquer la nature hypothético-déductive de la preuve en science). Ensuite de quoi il serait opportun de mettre en doute une vérité absolue de la science en montrant que les sciences évoluent en substituant des vérités à d'autres et des explications plus probables que d'autres aux anciennes. Par conséquent, la vérité scientifique n'est pas absente mais relative aux possibilités limitées ou finies de preuve dont est doté l'esprit humain. Enfin, en troisième partie, vous pouvez essayer de distinguer entre les connaissances scientifiques en montrant que toutes les sciences ne fonctionnent pas à l'identique (différence entre sciences naturelles et humaines puis entre sciences tributaires d'expériences et celle uniquement logiques). Ainsi peut-on considérer que les connaissances scientifiques ne sont pas tant vraies dans leur capacité à décrire un phénomène ou un fait que dans leur capacité à être logique, c'est-à-dire à fournir un système de compréhension, une grille de lecture efficace sur le monde. La vérité scientifique n'est donc ni absolument fondée dans les choses, ni relative à nos possibilités d'expérience mais subjective au sens où cela renvoie à chaque fois à nos propres modalités de connaissance des phénomènes et non de la réalité en elle-même.
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