en une : Cours philo : Dieu

Question détaillée !

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Tout d'abord, il faut bien réaliser que si c'est votre première dissert, vous n'en êtes pas moins déjà détenteur d'un ensemble d'informations : votre bon sens et votre cours depuis septembre. Du coup, il est possible de vous donner des pistes mais il serait préférable, à l'avenir que vous fournissiez une idée de ce que vous êtes capable de produire par vous-mêmes afin de mieux spécifier le conseil ici présent.
Pour le sujet qui vous est proposé, vous avez certainement commencé à étudier du Platon (Cratyle, Gorgias ou Protagoras), des sophistes (cherchez qui est un sophiste), des oeuvres dialoguées ou des textes de linguistes à propos du dialogue ou de la parole (Saussure, Chomsky ou autres). Je vous renvoie donc à ces références qui vous sont propres afin d'étayer la démarche que je vais vous proposer.
Réfléchir au dialogue vous engage d'abord à essayer de définir ce qu'est un dia-logue. Or, si étymologiquement dia-logue signifie discours à deux, parole échangée, raisonnement partagé (dia-logon), le fait de se demander avec qui le discours est possible vous engage immédiatement à réfléchir à la notion de communication. En effet, dialoguer sous-entend non seulement établir un contact mais faire de ce contact un moment de rationalité, de construction d'idées. Le problème sera donc de savoir à quelles conditions il est possible d'établir ce partage d'idées (et donc avec qui). Il s'agit ainsi de penser le dialogue comme un moment de communication problématique dans la mesure où il suppose l'ouverture à l'autre, l'accès à une signification (qu'est-ce qui fait que je peux comprendre ce qui m'est adressé?).
Face à ce problème, vous allez donc devoir chercher à montrer que l'évidence première (qui demande elle-même à être présentée et justifiée) -qui consiste à dire qu'il suffit que l'on parle pour qu'un dialoque soit établi- ne va pas de soi. En ce sens, plusieurs exemples peuvent vous aider à montrer la difficulté de trouver un véritable interlocuteur, comme l'incapacité à accepter ce que pense autrui, les problèmes d'interprétation ou encore les barrières sociales ou intellectuelles... Dès lors, vous devrez construire une réflexion qui conduit à soumettre la possibilité du dialogue à la présence d'un autre moi-même, d'un interlocuteur qui cherche de bonne foi à être le meilleur locuteur possible.
A vous de construire un plan détaillé à partir de ce nerf de démarche, en vous appuyant sur des exemples simples et des parties logiquement articulées.
Bon courage.
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