en une : Le lexique de français

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Votre approche du sujet est relativement bonne, d'autant qu'il s'agit d'un premier essai philosophique. Je vous engage cependant à revoir un peu plus précisément la méthode donnée sur le site afin de mieux vous imprégner de l'intérêt de l'exercice. Cela est particulièrement nécessaire à plusieurs endroits :
1. Les trois premières phrases ne s'enchaînent pas bien, attendu qu'il n'est pas forcément contradictoire de penser l'Homme comme le seul animal détenteur d'une culture et de dénier à certains individus ou sociétés l'humanité (qui n'est justement plus entendue comme une caractéristique biologique mais comme des valeurs ou des principes proprements culturels). En outre, ce que vous affirmez est passablement faux : toutes les civilisations n'ont pas pour socle la xénophobie, l'intolérance ou l'ostracisme (autant de notions que vous vous devez de connaître). Modifiez donc votre argumentation en conséquence...
2. La formulation de la problématique (phrase 4) ne saurait se résumer à répéter la question du sujet. Plus exactement, vous êtes parfaitement en droit et c'est même conseillé, de répéter ce sujet, mais vous devez articuler à cette répétition votre compréhension du problème. Cela signifie que vous devez montrer en une phrase ce qui fait problème, où est la difficulté propre à la question posée. Vous trouverez assez aisément cette problématique en vous demandant pourquoi on vous pose cette question. En l'occurence, vous voyez immédiatement que l'on cherche à vous faire parler de l'idée de différence ou d'altérité. Vous devez donc montrer en une phrase que vous avez repéré cela et en quoi vous pensez que réside le problème.
3.Votre énoncé du plan est correct tout en étant peu précis et un peu convenu. Essayer de re-formuler les mêmes idées mais en donnant moins l'impression que vous allez dire blanc, gris puis noir. Le tout est de donner l'impression que vous approfondissez un même raisonnement en allant au-delà des préjugés qui vous ont d'abord arrêtée.
4. Les parties ne peuvent pas se construire comme une superposition d'exemples. Il s'agit donc bien sûr de penser des idées à l'aide d'exemples, mais il faut d'abord tenter de construire un raisonnement. Cela veut dire que vous partez d'une idée en première sous partie (par exemple celle de la peur de l'étranger) que vous en tirez une autre idée pour votre seconde sous-partie(comme celle de la difficulté de communiquer, même en l'absence de peur) etc... Les sous-parties se constituent en outre d'exemples pertinents et fouillés, pas forcément philosophiques mais également littéraires ou autres.

Bon courage donc !
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