en une : Cours philo : Dieu

"l'état a t il tjs raison ,aidez moi, urgent"

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
"L'Etat a-t-il toujours raison?"

Dans votre message, le paradoxe dont vous parlez n'est pas très clair. Ensuite, vous dites qu'il s'agit peut-être de commencer par définir les deux termes clé du sujet : Etat et raison; je vous fais juste remarquer que la définition de ces deux termes et de l'idée de "raison d'Etat" est l'enjeu (le but) de TOUTE votre dissertation. Il ne s'agit de commencer qu'en ouvrant des perspectives de réflexion, qu'en posant des questions. Au début le sens des termes n'est pas très clair, à la fin il doit l'être.
Pour vous aider, lisez des textes philosophiques se rapportant à la notion centrale du sujet : l'Etat, cela vous aidera à voir quel type de réflexion est engagé quand il s'agit d'Etat, de société.
Il s'agit ensuite de comprendre qu'il faut procéder à une analyse pércise du sujet afin d'élaborer une problématique puis un plan destiné à traiter le problème posé.
Quel est donc au juste le problème que soutend ce sujet, et qui fait que cette question se pose? N'est-ce pas que d'une part, l'Etat apparaît comme une machine à gouverner des sujets indépendante de ces sujets même (distinction entre l'Etat -organe du pouvoir- et la société civile) alors que d'autre part, l'Etat n'a de sens que rapporté à l'Etat civil, cad qu'il n'a comme fonction ou statut non pas d'exercer simplement le pouvoir, mais d'oeuvrer pour le bien commun? Dans la première perspective, le pouvoir semble avoir nécessairement une part d'irréductible arbitraire (comment parler de raison dans ce cas, si ce n'est de façon cynique en mettant en avant l'idée de "raison d'Etat" qui n'est que la raison du pouvoir non pas déterminée en fonction de la volonté des citoyens? C'est pour cette raison que j'ai employé le terme de "sujets" pour parler de citoyens : en un sens en effet le citoyen, le membre de la société civile est toujours soumis au pouvoir, aux lois -sujet). Dans la deuxième perspective, au contraire, le lien entre Etat et société, Etat et peuple, Etat et citoyens, est organique et l'Etat se définit comme la RAISON de la société (ce qui incarne son unité et qui défend sa raison d'être -voyez Rousseau, mais surtout Hegel). Vous le voyez, nous nous trouvons devant un problème (une contradiction) quand il s'agit de s'interroger sur la rationalité de l'Etat. Une piste : l'Etat peut bien être arbitraire jusqu'à devenir tyrannique (faits de l'hsitoire), mais il ne peut le rester, il ne peut se maintenir dans cet arbitraire; ce qui veut dire que tendantiellement l'Etat n'a de sens, de légitimité, que si ses fins, ses buts, sont celles/ceux de la société (sinon il y a résistance contre le pouvoir : les tyrannies existent mais sont à terme renversées).
Voilà donc qq pistes.
N'hésitez pas à demander des précisions suplémentaires.
Bon courage

"
Documents attachés :    aucun document joint.