en une : Le raisonnement par récurrence

"le passé et l'objectivité"

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Vous avez bien remarqué qu'une part de subjectivité dans la façon d'envcisager notre passé est sans doute irréductible. Et cependant, demandez-vous si rout le travail de l'historien, au sens moderne, et non pas au sens ancien (faire le récit du dire collectif -légende- à propos du passé), ne consiste pas à réduire au maximum cette part de subjectivité : le travail de l'historien en effet ne se sépare pas du travail sur les traces objectives laissées par les évenements : témoignages bien sûr -qui doivent se recouper pour être pris en compte-, archives, documents, etc... Ainsi le travail de l'historien tente de restituer l'histoire dans son objectivité ("c'est ainsi que cela s'est réellement passé", et "c'est bien cela qui s'est passé"), l'histoire, cad le passé des hommes tel qu'il s'est réellement passé, et non pas seulement tel qu'il est resté imprimé dans la mémoire colléctive (ainsi l'épisode de Vichy ne reçoit pas le même éclairage selon que l'on interroge un acteur de cet époque -ou un simple témoin qui vivait dans le pays à cette époque, tant bien que mal- ou selon que l'on consulte le travail de l'historien. De même pour l'Allemagne ****e, et l'horreur de la solution finale. Et cependant, tout ce que vous dites sur la nécessaire subjectivité de l'historien est tout à fait juste; c'est pour cette raison qu'il a fallu des années avant qu'en France Vichy fasse l'objet de recherche proprement historique -cad à ambitions scientifiques, et non seulement partisannes. Il faut donc s'interroger sur cette difficulté à rendre le passé dans son objectivité, non teinté de subjectivité. Cette difficulté ne tient-elle pas au fait que le passé a un lien intrinsèque et vivant avec le présent -le présent se consituant par le passé, et non à l'exclusion du passé?
Voilà donc qq indications destinées à vous aider à problématiser et à élaborer une problématique.
Bon courage

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