en une : Le raisonnement par récurrence

La politique est elle l'affaire de tous?

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Avant de songer à l'élaboration d'un paln, il faut analyser le sujet et voir quel problème il pose -le plan sert précisément à traiter le problème dégagé d'une certaine lecture du sujet.
Votre plan visiblement ne traite aucun problème précis, et n'est pas, par conséquent, à adopter.
Une ramarque d'ailleurs à propos du plan que vous proposez : si les citoyens ont le droit et le pouvoir de gouverner, pourquoi ne gouvernent-ils donc pas? Car, vous en conviendrez les citoyens ne gouvernent pas au sens précis et technique du terme puisqu'un gouvernement les représente. Il faut en effet être attentitif à l'importance de cette idée de représentation politique qui exprime la différence que l'on doit faire entre la société civile et l'Etat (voyez pour cela Hobbes, Léviathan).
La politique en tant qu'elle concerne la cité dans son ensemble semble à première vue devoir être l'affaire de tous. Et cependant, il faut bien comprendre que la politique ne consiste que dans la considération d'un intérêt général qui est celui, non pas de chacun, mais celui de tous au sens où tous forment une communauté. Ainsi on voit déjà se profiler le problème de la contradiction -voir de la divergence- entre l'intérêt particulier (celui d'un individu qui a une identité, des besoins propres, singuliers, différents des autres) et l'intérêt général (ou public). Alors, si on dit que la politique concerne les affaires de la cité dans son ensemble, on doit se demander qui peut prendre en charge une telle mission : n'y a-t-il pas toujours le risque pour celui qui est en charge de faire passer son intérêt avant l'intérêt général (voyez la question que pose Rousseau au début du Contrat social sur la difficulté conceptuelle de concevoir une véritable démocratie qui pourrait exister). L'une des possibiltés de réponse à ce problème consiste à mettre en avant l'idée que l'exercice de la politique demande une certaine compétence (voyez Platon, République). Mais le problème demeure, car quel serait le critère de cette compétence? A quoi la reconnaîtrait-on? Le critère que l'on doit garder ne doit-il pas être selui de l'intérêt général? Or on peut se demander à juste titre si la forme d'Etat qui est la démocartie n'est pas celle qui permet le mieux à une réflexion sur l'intérêt général d'avancer et d'aboutir quelque peu, puisque l'intérêt général, s'il ne se définit pas comme la somme des intérêts particuliers, ne peut pas non plus se définir à l'exclusion de certains intérêts particuliers (car cela a terme donne lieu au renversement de l'Etat -cf. l'idée de révolution). Il faut donc que l'intérêt général se définisse par la confrontation de tous les points de vue (cela est la position d'Aristote, voyez le début de la Politique).
Voilà donc qq indications destinées à vous aider à démarrer une vraie réflexion qui vous conduira à élaborer une problématique et un plan -n'hésitez pas, d'ailleurs, à nous en faire part.
Bon courage

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