en une : Le lexique de français

Urgent dissert philo

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Au centre du sujet la notion d'art, donc la première ch à faire, parallèlement à l'analyse de sujet, c'est d'aller regarder des textes sur cette question de la définition de l'art (Kant, Hegel..., et voyez aussi dans la collection Corpus, chez GF-Flammarion, L'art par Béatrice Lenoir, qui est un recuiel de textes philososphiques, avec une introduction élaborée et un petit dictionnaire de notions qui tourne autour de l'art à la fin du livre).
Pour l'analyse du sujet : demandez vous comment et pourquoi cette question se pose. Comment en vient-on à associer art et liberté? N'est-ce pas par le biais de la notion de création -l'artiste est créateur, un créateur de formes nouvelles? Car dans cette notion de création, n'y a-t-il pas l'idée d'une liberté radicale prise par rapport aux formes anciennes, par rapport aux règles en vigueur et aux normes généralement admises (pensez à Rimbaud)? Et pourtant dans l'engagement de l'artiste dans son oeuvre n'y a-t-il pas une sorte d'aliènation (le mot est peut-être trop fort, c'est en tout cas à examiner)? Car la question est de savoir si l'artiste est libre par rapport à son oeuvre même : ne met-il pas au service de son oeuvre toutes ses possibilités, toutes ses capacités étant dirigées vers un seul but? Donc la question est bien de savoir si l'art laisse libre l'artiste. Mais avec cette perspective on n'a peut-être pas épuisé le sujet. Car l'art considéré dans son "résultat", cad à travers les oeuvres d'art déjà constituées et offertes à l'appréciation du public, engage à réfléchir sur l'effet qu'il produit sur le contemplateur. N'y a-t-il pas pour l'amateur d'art l'occasion dans la contemplation de l'oeuvre d'art de laisser libre court aux facultés de son esprit (voyez Kant sur la notion de jeu libre des facultés dans la contemplation de la beauté)? Et si on lie étroitement art et production du beau, n'est-ce pas à dire que l'on ne trouve le beau que dans l'art (et non pas dans la nature (voyez Kant encore) et que par conséquent se livrer à la contemplation de l'art, c'est se libérer pour une part de la contrainte de la "réalité rugueuse" (selon l'expression de Rimbaud)? L'art comme la possibilité d'être finalement libre par rapport à une réalité immédiatement contraignante et laide? Ce qui ne veut pas dire bien sûr que l'art c'est le rêve, et qu'il n'aurait rien à voir avec la réalité, au contraire. Mais il est une médiation possible entre ma perception et le monde, une possibilité de prise de distance, et donc d'augmenter son autonomie par rapport au monde immédiat.
Voilà donc qq indications qui vous permettront, je l'espère, d'élaborer problématique et de construire un plan.
Bon courage

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