en une : Le raisonnement par récurrence

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Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
La notion qui est au centre de votre sujet est le vivant. La première des choses à faire, parallèlement à l'analyse du sujet, c'est de lire des textes philosophiques sur cette notion, ce qui vous donnera des idées précises pour traiter la question.
Si c'est la notion de vivant (qui implique directement celle d'organisme) qui est au centre du sujet, l'autre notion, l'oeuvre d'art, est là pour vous donner un terme de comparaison qui est censé vous permettre d'affiner la définition que l'on pourrait donner de l'être vivant. Qu'est-ce qui peut autoriser une telle comparaison? L'oeuvre d'art peut être considéré comme le produit de la volonté créatrice de l'artiste, cela veut dire que l'oeuvre d'art est produite conformément à une finalité. Or si l'on compare l'organisme vivant (déjà par cette dénomination, on a l'idée par là d'une chose relativement autonome une fois produite, dont on peut admirer le fonctionnement -n'admire-t-on pas la façon dont le corps humain est fait?) à l'oeuvre d'art ici, n 'est-ce pas parce que l'idée présupposée est que l'être vivant, comme l'oeuvre d'art, est créé? Il semble être l'oeuvre d'un art supérieur (cela nous renvoie aux théories créationistes de l'univers qui voient dans la perfection des choses de l'univers -et en particulier des êtres vivants- une preuve -a posteriori- de l'existence de Dieu). Et cependant, ne peut-on pas soupçonner derrière une telle image ou comparaison une position anthropomorphique : on compare en effet l'oeuvre de la Nature à l'oeuvre de l'art humain, n'est-ce pas comprendre la nature à partir d'une chose (l'art humain) qui ne lui est pas du tout semblable (peut-on être sûr que la production d'êtres vivants répond à une finalité comme l'oeuvre d'art répond à une finalité -voir sur ce point la Critique de la faculté de juger de Kant, la deuxième partie) et surtout inférieur en puissance. Voir pour une critique d'une position anthropomorphique de ce genre Spinoza, Ethique, I, Appendice et partie III, scolie de la proposition 2 -où l'auteur affirme que la puissance de production de la nature dépasse de loin la puissance de l'art humain).
Voilà donc qq précisions destinées à vous aider à démarrer votre réflexion et à élaborer une problématique ainsi qu'un plan.
Bon courage "
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