en une : Le lexique de français

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Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
La valeur morale de l'homme dépend-elle de l'étendue de ses connaissances ?

Voir Renan : "Moi qui suis cultivé, je ne trouve pas de mal en moi..."
Vous en trouverez un examen approfondi, intéressant et critique dans le dernier Finkielkraut ("Une voix vient de l'autre rive").
Socrate : "Nul n'est méchant volontairement."

Y a-t-il un lien entre la connaissance et la morale ? Le XX siècle, qui, parfois, rationalise et programme les génocides, semble témoigner du contraire. Que reste-t-il des Lumières qui prétendaient, par le savoir, contribuer à l'édification morale de l'homme ?

La valeur morale de l'homme n'est-elle pas définitivement soustraite au lien qui l'attachait au progrès de la connaissance ? (depuis que la connaissance sert aussi à tuer...).
Plus on sait, meilleur on serait... à d'autres.
En même temps, combien de dérives amorales tiennent à un défaut de connaissance de l'autre ? Le racisme, la violence et l'illettrisme, quelle peut être la place de l'éducation dans une famille où l'on pratique l'inceste ? Quelle est la valeur d'un tabou dans un univers où la connaissance n'a aucune valeur ?
Comment le savoir contribue-t-il, continue-t-il de contribuer au développement de la morale ? au respect de la loi ?

Autre question : que désigne-t-on par l'étendue de nos connaissances ? Est-ce une définition quantitative ou qualitative ? Par "étendue", est-ce les différents ordres de connaissance ou la connaissance exhaustive d'un seul domaine, que l'on désigne ?
La réponse n'est pas la même selon que l'on attribue à étendue l'une ou l'autre de ses significations...
Comment faire de la connaissance, et de son extension, ce qui nous porte à respecter l'intégrité de l'autre ?

Bon courage. "
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