en une : Cours philo : Dieu

Philo

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Je ne sais pas si je vais réussir à te donner un plan, mais je te propose quelques reflexions sur ton sujet. J'espère que cela fera réagir ici, et qu'une bonne discussion s'amorcera !

Le sujet prend le contre pied d'une idée assez générale qui veut que la mort ôte tout sens à l'existence (c'est la philosophie de l'absurde, mais cette idée traverse toute la tradition philosophique, songeons à Pascal "Le dernier acte est toujours sanglant, on jette un peu de terre, et en voilà pour jamais" je cite de mémoire. etc. les exemples sont nombreux). La perspective de notre anéantissement certain et irrémédiable peut en effet nous faire douter de trouver un sens à une existence finie, négligeable. mais plus profondément, c'est surtout l'équivalence absolue de toutes les existences devant cet instant suprême (que l'on songe au cri poignant de l'Ecclesiaste : "j'aurai le même sort que l'insensé, pourquoi donc ai-je été si sage ?") qui semble vider de sens l'existence.
Pour autant, si "philosopher, c'est apprendre à mourir", l'idée même d'existence peut elle être concue hors de cette échéance, la seule certaine? Ainsi, pourrait on donner un sens une vie qui serait infinie, ou à l'éternité ? Notre finitude n'est elle pas la condition d'expression d'une personnalité, d'une conscience, un instant peut être, mais un instant quand même. La mort nous forcerait ainsi à "accoucher" d'un sens, le nôtre.

Aussi ma problématique serait
a) la mort semble exclure le sens
b) la non-mort exclut aussi le sens
Voilà la contradiction à lever.

Je laisse la parole aux pros, maintenant "
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