en une : Le raisonnement par récurrence

Sujet d'invention

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 10/03/2012 - correction
                
Bonjour,

je vous propose une suite à votre monologue permettant d'introduire une forme de péripétie qui retombe rapidement dans le tragique.
Pour corriger votre première partie, vous seul pouvez la modifier mais vous gagneriez à raccourcir vos phrases pour en faire des vers aux rimes simples. Cela serait plus cohérent et montrerait votre effort.

Arlequin, en vue du bateau, aperçoit Figaro )

Voila que je retrouve Figaro mon ami si fidèle,
Ma fortune n’en peut que prendre une face nouvelle !
Qui eût dit qu’un rivage si funeste,
Mêlerait les chemins de deux amis tels Pylade et Oreste !
Figaro :
Je rends grâce au ciel
Qu’un ami si fidèle
Vienne me rappeler le goût du miel !
Mais voyons Arlequin ne sais tu pas que je suis maudit ?
Arlequin :
Maitre ce n’est pas ici la mélancolie
Qui me pousse à joindre à la votre ma vie.
Comme vous la misère m’a asservi.
Craignant pour vous quelque danger
Je m’apprête à partager
Les seules choses qui demeurent
Espoir et honneur
Maitre je dois vous dire
Même si pour cela vous devez à jamais me maudire,
De votre ancienne vie il ne reste rien
Tous sont morts et vous n’avez plus ici de lien.

Figaro :
Oh dieux cruels depuis le jour fatal de l’avènement du tyran
Les malheurs n’ont cessé de m’accabler avec la force du vent.
Il n’y a plus d’espoir
De mes parents les nobles traits revoir.
Allons Arlequin chercher sur l’autre rivage un trépas
Que j’attendrai sans aucun apparat.
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