Théatre 2

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Vos idées ne sont pas mauvaises, mais il faudrait les préciser.
1. le spectateur accepte les conventions parce qu'il les partage avec le reste du public : cela voudrait dire qu'en allant au théâtre, on participe à une chose commune, à une "cérémonie" qui réunit. Souvenez-vous à ce propos de l'origine antique du théâtre : les tragédies et comédies grecques étaient représentées à l'occasion de grandes fêtes religieuses (notamment les "Dionysies" en l'honneur du dieu Dionysos), c'était un moment de réunion commune, très lié au sacré et à la vie de la cité. On retrouve toujours ce rapport du théâtre au sacré ( et cette idée est liée à celle d'une acceptation des conventions). Encore au XXe siècle, certains théoriciens et auteurs de théâtre ont réaffirmé cette idée (lisez Antonin Artaud, "Le théâtre et son double", en folio).
2. Les apartés : là vous abordez un point un peu plus précis, plus technique, qu'il faudrait pouvoir lier à une idée plus générale. Les conventions permettent une participation du public : il ne peut y avoir de passivité au théâtre. le spectateur, confronté aux conventions, fait d'emblée un travail actif. Cela est particulièrement perceptible dans tout ce qui met le spectateur en position de destinataire direct du discours (les apartés sont alors un très bon exemple)
Et surtout n'oubliez pas comme 3 de cette deuxième partie, ce que je vous déjà indiqué : le spectateur accepte les convetions parce qu'elle permette de faire surgir une autre réalité, une autre monde qui est à la fois le nôtre et un autre (c'est là ce que l'on pourrait appeler la "magie" du théâtre. Vous pouvez lire "L'Illusion comique " de Corneille, une comédie qui parle précisément du rapport du théâtre au réel.)
Bon travail

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