en une : Le lexique de français

Dire l'horreur again!

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D'un point de vue stylistique, retranscrire l'horreur n'mipose pas de traitement spécifique préétabli, le choix revenant à l'écrivain. Tu peux penser au contraste entre le style de Céline dans "Voyage au bout de la nuit", qui décrit bien une certaine forme d'horreur (racisme, dépérissement physique et mentale, dégout) et celuide Rpimo Levi, purement descriptif et neutre, comme pour empécher toute emphase de masquer par un effet de style la crudité sans ornement de l'horreur des camps. Le problème c'est qu'il n'est à la limite pas possible de dire l'horreur ; pas de solution stylistique donc, sauf peut-être suggérer, cerner le vide de l'innommable au creux des mots, comme leur revers intranscriptible (pense à René Char, ou Blanchot sur la mort). Les récits s'arrêten,t donc souvent en marge de l'acte horrible (condamnation à mort dans "le mur" de Sartre), pour montrer plutôt ses effets sur les gens : la peur, l'angoisse, l'attente, et le suggérer chez le lecteur.
Pourquoi ne pas parler du fantastique de Maupassant, à condition d'utiliser des exemples qui frisent vraiment l'horreur. Egalement E. A. Poe et ses nouvelles comme "le chat noir". Pour la littérature "gore" ou "gothique", c'est possible de l'évoquer, mais je ne vois pas trop de référence.
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