en une : Le lexique de français

Nietzsche

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Je vous déconseille d'utiliser l'exemple de la poule et de l'oeuf. Ceci pour deux raisons. Premièrement, cet exemple a quelque chose de cocasse qui le rend trivial. Deuxièmement, c'est un exemple fourre-tout. J'entends par là qu'on peut le recaser à propos de n'importe quel sujet. Cet aspect transversal affaiblit sa pertinence.
Concernant le commentaire de texte, sachez qu'il s'agit d'un exercice hypocrite. On vous fait croire qu'il vous faut déduire d'un texte une problématique contenu dans celui mais qui le dépasse aussi. En fait, chaque texte renvoie à une leçon du programme qu'il faut identifier. IL ne s'agit donc pas de déduire mais de replacer un texte à l'intérieur d'une problématique donnée. Le tout en faisant semblant de déduire.
Vous relirez donc avec un grand bénéfice les leçons sur la conscience et le langage. Elles vous fourniront les textes et les auteurs qui s'opposent ou non aux conceptions de Nietzsche.
Dans ce texte, Nietzsche s'interroge sur la nature de la conscience, ce qu'elle est. Il avance l'hypothèse qu'elle a été produite par la nécessité pour l'homme de communiquer avec ses semblables, nécessité qui découlait elle-même d'un instinct de survie. Mais ce qu'il faut bien saisir dans la pensée de Nietzsche c'est qu'il considère la conscience comme un phénomène périphérique, marginal et mineur. Il introduit d'ailleurs plus loin dans le texte une notion plus vaste : la pensée, dont seraient même dotés tous les êtres vivants. Ainsi, c'est ce rapport entre la conscience et la pensée envisagé sous l'angle de la nécessité de communiquer qui est le véritable enjeu du texte. Cette relativisation de la conscience, son instrumentalisation à des fins purement de production de symboles rencontrera des échos par exemple dans la pensée de Freud, qui lui aussi relativise le rôle de la conscience. D'autres auteurs, comme Descartes, accordent au contraire à la conscience un crédit fondamental. Elle est pour eux ce que nous sommes vraiment.
Pour finir une petite citation énigmatique de Husserl que vous pourrez peut-être faire figurer à la fin de votre conclusion et quidonne une troisième définition de la conscience : "toute conscience est conscience de quelque chose".
Encore une chose : attention aux fautes d'orthographe, votre introduction en est truffée.
Bon courage.
Eloïse
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