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Merci de transmettre le texte concerné.
Merci également d'indiquer les idées auxquelles vous pensez ; avez-vous une idée de plan (même incomplet) ? un brouillon ? quelques pistes / axes que vous souhaitez développer ?
Et ce, afin que nous vous aidions au mieux, à comprendre le texte et à construire votre plan
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Je ne comprends pas trop le texte mais j'ai quand meme marqué quelques idées ( fausses ou vraies je ne sais pas) :
il s'adresse aux lecteurs, cela parle des origines et des valeurs de la morale , psychologie, conscience morale, critique des valeurs morales.
je n'ai pas du tout d'idee de plan ..
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je l'ai envoyé a l'adresse indiquée.
jai cherché un peu pour le texte :
ca parle de la prise de conscience et de la connaissance
these : l'homme ne se connait pas soi-meme, il est étranger a lui-meme
pb : est-ce que l'homme se connait réellement ?
par contre je n'arrive pas a trouver de plan et a intégrer les reponses aux questions demandées !!
pouver m'aider a le faire ?
j'ai peut etre une idée de plan mais je n'ai que 2 parties .. (alors qu'il en faudrait peut etre 3, je ne sait pas trop)
I. L'homme, un chercheur de la connaissance
II. L'homme, un être qui na pas conscience des choses
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Bonsoir, vous trouverez ci-dessous un plan relativement détaillé du contenu de votre analyse. Le problème, la thèse et la structure que vous proposez me semblent satisfaisants, et vous devriez pouvoir trouver matière à développement dans ce que je vous fourni. Bien cordialement, votre eprof.
Votre structure de plan est effectivement la bonne.
Dans les 6 premières lignes du texte, Nietzsche fait le bilan des chercheurs de connaissance, c’est-à-dire de la tradition métaphysique qui a été un des moteurs principaux de l’histoire de la philosophie, et plus particulièrement la métaphysique du sujet (Descartes et les méditations métaphysiques). Vous pouvez distinguer trois idées qui structurent cette partie :
- d’abord le fait que les chercheurs de connaissance ont été les plus grands ignorants d’eux-mêmes, idée qui semble presque normale puisque nous sommes habitués à dissocier la connaissance des choses (objective) de la connaissance de soi (subjective). Pourtant, N sous-entend qu’il s’agit d’une erreur, et dénonce par là l’ensemble de la métaphysique cartésienne, qui avait pris pour objet de définir la conscience comme le moyen de refonder l’ensemble des connaissances.
- ensuite, N poursuit sa critique en montrant que nous avons eu pour objectif d’accumuler des connaissances sur notre façon de concevoir le monde, c’est-à-dire que nous avons accumulé des analyses de la manière dont nous connaissons le monde sans nous intéresser à autre chose qu’à nos idée abstraites.
- pourtant, nous disposons également de ressources importantes, qui sont les expériences vécues, c’est-à-dire la façon dont nous ressentons le monde. Ces expériences ont justement été invalidées par le processus du doute hyperbolique de Descartes, à tel point que nous sommes devenus étrangers à ce qui n’était pas l’abstraction de notre raison.
Dans les lignes qui achèvent le texte, N va alors pouvoir défendre la thèse d’une approche nouvelle de la connaissance de nous même et des choses :
- il remarque tout d’abord qu’il est possible de sortir d’un sommeil dogmatique pour essayer de réconcilier le pensé et le vécu. Il s’agit tout simplement d’être éveillé (aux apports des sens et de laisser le monde nous envahir de sa richesse).
- il montre ensuite que nous aurons de fortes chances de parvenir à notre but de connaissance de nous-mêmes à la condition de ne pas chercher une objectivité, mais d’interroger la subjectivité telle quelle ressort de notre vécu le plus sensible, le moins conscient, bref le moins structuré logiquement.
- Le véritable enjeu de l’opération est en ce sens une forme de dépassement du rapport factice de l’objectivité et de la subjectivité, pour une entente du monde qui nous pousse à comprendre ce que nous sommes parmi le monde théorisé et pensé par les règles générales des lois de nature. Le défi est d’apprendre un savoir du particulier.
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