en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Disseration en philosophie

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Vous ne pouvez vous contenter d'envoyer votre sujet en attendant que je le traite : il faut poser des questions précises à partir de votre analyse du sujet.. Je réponds pour cette fois-ci mais j'attends plus de précisions la prochaine fois.
Ce sujet vous interroge sur la force de conviction du préjugé. La bonté du préjugé dépend de ce qui le fonde. Or du fait le préjugé s'enracine en profondeur dans l'être humain. Il y a donc un paradoxe qui peut vous servir pour constituer votre problématique : ce qui apparaît comme superficiel et non creusé, comme reposant sur des préliminaires insuffisants (le "pré" des préjugés), peut-il s'enraciner en profondeur dans l'humain, dans ses convictions les plus intimes de sorte à être moralement fiable et bon?
On définit classiquement un préjugé comme un "jugement avant", c'est-à-dire un jugement rapide qui est en défaut par rapport au vrai jugement, un jugement qui se situe avant une analyse approfondie et auquel il manque une preuve et une démonstration solides. Cette définition semble nous dire qu'il ne peut y avoir des préjugés bons que paradoxalement, parce que retrouvant en nous des choses bonnes déjà présentes. La première partie se construirait donc sur la capacité pour le préjugé à trouver un écho dans la raison profonde qui oriente le jugement moral de chacun. Toutefois, vous pouvez vous apercevoir que ce qui fait la force du préjuge est moins son caractère rationnel (puisque sa force d'analyse manque) que sa capacité à déterminer la volonté à le suivre. Dans la deuxième partie, vous pouvez donc montrer que certains préjugés sont bons car reposant sur l'éducation de la volonté et non sur le raisonnement . Enfin dans une troisième partie, vous pouvez montrer que de tels préjugés ne sont jamais fondamentalement bons parce que renvoyant à des automatismes, des peurs et à des absences d'esprit critique. En d'autres termes, vous pouvez montrer que le préjugé reste toujours insuffisant et déviant par rapport à ce que serait jugé (de façon rationnelle ou non). Le préjugé est toujours la surface d'autre chose, ce qui implique qu'aucun n'est parfaitement bon.
Documents attachés :    aucun document joint.