en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Sujet de dissert'

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Il est, bien évidemment, hors de question que je vous "fasse" le sujet. Mais je peux vous donner une piste de problématique.
Ce sujet vous interroge sur la capacité à transformer la conscience de soi en connaissance de soi. Tout le problème est donc de savoir dans quelle mesure celui qui connaît est lui-même objet de connaissance. Cela suppose une dissociation au coeur même de l'homme entre les opérations de la connaissance et l'objet de ces opérations. Autrement dit, il s'agit de connaître le connaissant tel qu'il fonctionne. Or, comme le montre Descartes, je est une substance pensante qui a conscience de sa pensée mais qui ne sait pas proprement ce qu'il est parce qu'il n'a de connaissance que parce qu'il a une pensée. Il serait donc impossible de remonter à ce qui conditionne la pensée, à savoir le sujet lui-même. Une telle tentative de connaissance reviendrait à constater une dissociation entre soi comme corps et soi comme pensée (ce que fait Descartes) sans être capable d'expliquer comme il se fait que nous nous perçevons comme à la fois chose et esprit.
Ce point de vue ne peut donc être dépassé que si l'on suppose une dissociation réelle entre le sujet et l'objet, c'est-à-dire si l'on parvient à étudier d'autrs sujets que soi en appliquant les résultats de cette étude à soi-même en tant qu'identique. C'est la démarche de la psychanalyse que d'opérer cette distanciation, en évitant par là-même le problème de la partialité que l'on a toujours à l'égard de soi-même.
Le problème d'une telle possibilité est que l'on suppose alors que tous les sujets sont identiques, ce qui n'est pas nécessairement le cas puisque nous sommes des individus avec la part de subjectivité qui y correspond.
À vous, à partir de ce problème de chercher à rassembler vos connaissances. Les références privilégiées pour cela sont le "connais-toi toi-même" de Socrate ou encore la métaphysique du sujet chez Descartes, ou enfin le débat entre idéalisme critique et idéalisme absolu chez Kant, Fichte, Schelling et Hegel.
À partir de là, vous pouvez bien sûr reposer les questions qui vous semblent utiles.
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