en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Sos dissertation!!

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Tout le problème de votre sujet est qu'il s'agit d'une expression consacrée qui est par ailleurs une figure de style (personnification). Le sens de cette expression n'est pas très complexe puisqu'il s'agit de dire que la nature (c'est-à-dire l'ensemble des phénomènes naturels -sans intervention de l'homme- tels qu'il sont supposés résulter d'une volonté unique qui serait celle d'une seule personne -en l'occurence "La Nature") agit bien, c'est-à-dire agit de telle sorte que ce qui est fait atteint un degré de perfection ou, en tous cas, une certaine qualité de fabrication.
Ce sujet se justifie selon une perception sensible simple qui conduit à observer le monde et à se dire : "c'est drôlement bien fait". Autrement dit, notre expérience des choses naturelles nous découvre une forme d'harmonie entre elles, harmonie qui nous pousse à penser que la nature résulte d'une forme de travail de fabrication dont l'auteur serait particulièrement ingénieux. Nous nous trouvons donc devant un constat revenant à dire que cet auteur (Dieu comme architecte ou encore une puissance naturelle non divine) serait un auteur intelligent qui n'a rien fait au hasard (on dit d'ailleurs que la nature "ne fait rien en vain" et Einstein lui-même a dit que "Dieu ne joue pas aux dés").
Vous allez donc devoir réfléchir à la façon dont le regard naturel puis les sciences ou mêmes les croyances souscrivent à ce jugement simple qui par d'un constat sensoriel. Ensuite, vous pourrez mettre en question ce jugement en vous disant que tout n'est peut-être pas si bien que cela (il faut essayer de repérer ce qui vous paraît mal fait, hasardeux, injuste etc..) et que la nature aurait pu être mieux. Vous devez ici vous aider de vos lectures (dans votre manuel : Démocrite, Nietzsche ou encore des textes parlant des sciences de la nature. Si vous avez accès à des librairies ou bibliothèques : dans la collection GF-Corpus, la nature, écrit par Frank Burbage).
La troisième partie dépendra ensuite de ces lectures, mais peut-être pouvez-vous proposer de dépsser ces deux points de vue en montrant que la nature n'est pas une personne (en développant pourquoi) et que par conséquent lui attribuer une action bonne ou mauvaise repose sur un anthropomorphisme (que dénonce Spinoza dans l'appendice du livre I de l'Ethique) dont il n'est pas faux de penser qu'il n'a pas de sens. La nature est donc une puissance de vie qui agit selon des règles immuables qui ne sont ni bonnes ni mauvaises.
N'hésitez pas à me demander des précisions si le besoin s'en fait sentir.
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