Dissert de philo

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		Je travaille sur le sujet suiv(...)
		La première chose que vous de lire

La première chose que vous devez faire est de problématiser à partir d'une opposition ou contradiction initiale qui vous semble ressortir d'une première lecture du sujet. En d'autres termes, il s'agit ici de vous demander si de prime abord la démesure est excès(hybris en grec signifiant le dépassement d'une norme, d'une règle, d'une limite), il ne serait pas en revanche plus pertinent de définir la démesure non comme un excès fondamental mais le passage à une autre mesure, à un autre ordre (l'excès comdamnant en quelque sorte à penser un dépassement radical de la mesure). Tout le problème est donc d'évaluer le dépassement qui se joue dans la démesure : s'agit-il d'une abolition de la norme ou d'un simple changement de norme ?
Votre plan doit donc partir, comme vous le comprenez, de la définition implicite de la démesure comme excès pour chercher à trouver des arguments identifiant les deux. A ce titre, sachez que l'étymologie du mot "raison" signifie ratio : mesure. En ce sens, si la démesure est d'abord comprise comme le passage de ce qui est mesurable à ce qui ne peut être mesuré, passage à ce qui est hors norme, fou, il est en fait plus pertinent de saisir que la démesure passe pour excès non forcément dans l'absolu (ce que semble dire l'évidence ou même la mythologie - cf. dionysos) mais relativement à une intelligence qui cherche à mesurer, à raisonner. Votre seconde partie peut donc montrer que la démesure n'est qu'un excès relatif à une intelligence limitée qui ne parvient pas à trouver les conditions de pensabilité de ce qui est donné (cf. les problèmes de physique posés par l'existence de trous noirs par exemple ou encore par les mesures faites dans les accélérateur de particules). Enfin, en troisième temps, vous pouvez en arriver à l'idée que la démesure n'est en fait jamais qu'un excès qui se résorbe, car nous ne parlons de démsure que lorsque nous avons conscience d'un écart par rapport à la mesure. En ce sens, il n'y a pas de véritable démesure mais il n'y a que du pensable et du mesurable. Ce que l'on désigne pas démesure n'est que l'échec temporaire de la pensée qui ne parvient pas à se saisir et à expliquer ce qu'elle constate. La démsure est alors l'inconnu en attente de l'outil conceptuel nécessaire pour le comprendre.
A vous d'essayer de lier cela à vos connaissances et à vos cours. Si vous souhaitez, je peux préciser l'un ou l'autre des aspects si vous proposez des éléments plus précis sur la foi de ce que je vous indique.

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