en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Avons-nous conscience de ce que nous somme?

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Des gros problèmes de connexion de ma part sont à l'origine de ce retard. Veuillez m'en excuser et je ferai en sorte que cela ne se reproduise plus...
Si l'on découpe le mot de conscience, on s'aperçoit qu'il signifie "avec science", c'est-à-dire avec connaissance, savoir. Tout le problème qui se pose est alors celui de savoir dans quelle mesure l'impression que nous avons d'être proches de nous-mêmes, l'intuition que nous avons de nous dans nos actes qutidiens ou dans nos pensées suivies est un mode de savoir. Cela est d'ailleurs confirmé par la présence du verbe "sommes" puisqu'il s'agit de réaliser à quel chose, à quel "être" la pensée de nous nous renvoie.
En d'autres termes, il faut élucider la nature de cette pensée qui nous prend pour objet, qui est auto référencielle, qui nous réfléchit.
Vous pouvez alors adopter un plan progressif qui propose dans une première partie de partir de l'évidence en montrant que nous avons la conviction d'avoir conscience de ce que nous sommes dans la mesure où une pensée accompagne tout acte, où également nous nous voyons et nous sentons, où finalement nous avons une perception de l'unité de l'âme et du corps qui nous caractérise. (trois hypothèses qui sont vos trois sous-parties).
Nous pouvons même, au cours d'une seconde partie, aller plus loin en montrant que cette conscience de nous est en fait un savoir puisque non seulement il s'agit d'une pensée toujours présente à tout instant (savoir immédiat qui est un prisme nécessaire pour penser nous et le monde), relayée en outre par notre mémoire du vécu et projetée enfin vers le futur. En ces trois sens, la conscience de nous est effective comme savoir autonome et exhaustif.
Enfin, en troisième partie, vous pouvez essayer de mettre en cause cette certitude de conscience comme connaissance en montrant que nous ne sommes pas mécessairement très objectifs vis-à-vis de nous-mêmes, que nous n'avons pas forcément entièrement conscience de tout ce qui nous détermine et pousse à agir (hypothèse de l'inconscinet chez Freud par ex) et qu'enfin la conscience que nous avons de nous est peut-être plus une conscience de notre rapport aux choses qu'une conscience véritable de nous-mêmes de façon indépendante (je ne me vois et comprends que par la position que j'occupe dans le monde).
Cette troisième partie est donc une remise en question assez forte tendant à relativiser la conscience de nous en direction d'une pensée indirecte qui n'est pas une connaissance mais une perception vague et fuyante.
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