en une : Sujet : causes de la crise de 1929

L'homme libre est-il un homme seul ?

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Pour résoudre le type de problème que vous rencontrez (le repérage de la
problématique), vous devez insister sur l'analyse et la définition des
termes du sujet (d'autant que vous ne manquez visiblement pas d'idées). Ici,
tout le problème se situe dans la confrontation de la liberté et de la
solitude, ou plus exactement dans le fait de savoir si la liberté conduit
nécessairement à la solitude. Il s'agit donc d'analyser d'abord le terme de
liberté. Or, on s'aperçoit qu'être libre, c'est : 1. ne pas être empêché par
une contrainte qui ne dépend pas de moi (définition négative) ; 2. avoir le
pouvoir de maîtriser les causes de mon action (définition positive 1) ; 3.
être capable de penser que j'échappe à l'enchaînement nécessaire des causes
et des effets qui lient indéfectiblement toutes choses (définition positive
2 qui se démarque de la première en ce qu'elle place moins la liberté dans
une maîtrise effective des causes que dans un pouvoir spirituel de me penser
différemment).
On s'aperçoit donc que, dans les trois définitions de l'être libre, une
forme de solitude se retrouve, puisque la liberté est une forme
d'affranchissement de ce qui peut contrarier l'action ou la pensée de
l'action. En d'autres termes, si la liberté paraît pouvoir se définir comme
une certaine autonomie de la volonté, de la pensée ou de l'agir, cette
autonomie n'est-elle pas toujours déjà une solitude du moi qui met à l'écart
tout ce qui n'est pas lui ?
Dernière remarque : faites attention, les exemples et idées que vous
fournissiez sont exclusivement tirées du domaine politique et juridique,
mais la liberté est plus large que ça...
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