en une : Sujet : causes de la crise de 1929

""peut on poser des limites à l'esprit critique ?" ....."

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"Peut-on poser de limites à l'esprit critique?"

Si vous ne trouvez pas le sujet intéressant, c'est peut-être parce que vous n'y avez pas assez réfléchi et que vous n'avez pas tenté de le rendre intéressant pour vous.

Il faut ici remarquer le paradoxe du sujet : alors même que l'esprit critique peut se définir précisément par le fait de faire effort pour examiner toute chose, toute affirmation, pour la comprendre avant de l'affirmer (méfiance à l'égard de l'opinion et de la théorie systématique, les deux ne prenant pas assez distance par rapport à la possibilité de leurs affirmations), et donc dans l'intention de limiter la faculté affirmative du sujet pensant en le rendant conscient de ses limites (qui pense pouvoir connaître Dieu, le monde et l'âme par ex. : cf. Kant et sa critique de la métaphysique classique, dans la Critique de la Raison pure), il s'agit ici pourtant de se demander si l'on peut lui poser des limites. Comment se justifie cette question? N'est-ce pas parce que l'esprit critique soumet tout à la critique de la raison, la faculté de connaître de la raison n'y échappant pas, que l'on se demande si le procédé critique n'est pas en lui-même une censure, et empêche la créativité et la productivité de la pensée. Car le problème du procédé systématiquement critique est le risque de provoquer un scepticisme qui peut conduire à la haine de la Raison.
Mais la philosophie critique (Kant) fonde et justifie sa démarche en mettant en avant précisément que le manque de critique (de "législation" en matière de connaissance) conduit plus sûrement elle-même à la haine de la raison et au scepticisme généralisé.
Voici quelques éléments de réponse qui je l'espèrent vous aideront. N'hésitez pas à demander des précisions supplémentaires.
Bon courage

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