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"devons-nous nous méfier de nos certitudes ?"

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"Devons-nous méfier de nos certitudes?"

Le sujet porte principalement sur la notion de certitude. Donc la prespective ici est celle de la connaissance, de la connaissance vraie. Première chose à noter alors : le paradoxe du sujet, car être certain est précisément l'état contraire du doute. Or pour se méfier, il faut être d'une manière ou d'une autre entraîné à douter de ce dont on était jusque là certain, or quand on est certain, c'est que l'on sait que l'on sait de manière indubitable (voyez Spinoza sur la notion de certitude), on ne peut donc pas douter, ni donc se méfier. Si donc on se méfie de ce que l'on pense (cad on a des doutes quant à la validité de ce que l'on pense), c'est que l'on n'était pas vraiment certain. Et pourtant il arrive d'être convaincu et de se rendre compte que ce qui emportait mon adhésion jusque là était illusoire. (Voyez la démarche fondatrice de Descartes, première méditation, Méditations métaphysiques, et pourquoi se met en place le doute méthodique). Mais précisément, il apparaît ici que l'enjeu du sujet et de toute votre dissertation est de bien cerner le sens véritable de "certitude" : le terme "certitude" ne doit-il pas être réservé au penser vrai, indubitable, et être distingué de "conviction" (sens plus subjectif, qui peut se rapporter à des croyances qui peuvent ne pas avoir d'aobjectivité scientifique possible -cf. "avoir des principes"), de "être persuadé", etc.?
Voilà donc qq suggestions pour vous aider à démarrer votre réflexion.
N'hésitez pas à demander des précisions supplémentaires.
Bon courage

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