en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Urgence

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"Sommes-nous libres de nos choix?"
La notion au centre du sujet est la notion de liberté, cependant plus précisément : dans son rapport avec la notion de choix.
La première des choses à faire est, parallèlement à l'analyse du sujet, lire des textes philosophiques sur la liberté et plus précisément sur la liberté de choix, autrement dit sur la volonté libre (en premier lieu, vous le comprenez, Descartes : la liberté de l'arbitre, voyez 4è méditation; ensuite Kant sur la volonté obéissant à la raison pure pratique).
L'idée généralement admise est de déduire le fait de notre liberté à partir du fait que nous avons des choix à faire qui peuvent nous sembler indécidables et de ce fait même, si nous procédons à un choix il faut y voir l'intervention d'une faculté libre qui a permis à la balance de peser d'un côté (nous décider). Si pour Descartes, cette liberté d'indifférence (nous pouvions aussi bien choisir l'autre parti, quand rien ne nous pousse à choisir l'un ou l'autre), est le plus bas degré de la liberté, il n'en reste pas moins que le choix est toujours l'affaire de notre volonté qui est une faculté libre (peut se supsendre, etc...).
On peut cependant se demander s'il est juste de se représenter un choix comme une alternative absolue : soit l'un soit l'autre, qui s'offre à nous, l'un et l'autre également possible. Bergson a ainsi critiquer cette conception abstraite du choix que symbolise le choix entre deux chemins que l'on peut prendre (voyez Données immédiates de la conscience).
On peut même aller plus loin et critiquer cette conception de la volonté libre, ou de la possibilité même de la liberté d'indifférence : il y a toujours peut-être des causes déterminées par lesquelles nous sommes poussés à choisir un parti plutôt qu'un autre. Voyez pour la critique de la conception cartésienne de la liberté absolue de la volonté Spinoza, Ethique, Appendice à la première partie (texte essentiel) : les hommes, y affirme Spinoza, se croient libres parce qu'ils ont conscience de leurs désirs et de leurs actions, tout en ignorant les causes par lesquelles ils sont déterminés à désirer, à vouloir ceci plutôt que cela. Pour Spinoza, il n'y a aucune liberté qui peut se déduire du fait seul que nous avons à choisir entre deux partis. La liberté pour cet auteur ne peut consister que dans l'autonomie du sujet qui est à lui seul la propre cause de ses actions (n'est pas déterminé du dehors à agir).
Voilà donc qq indications destinées à vous aider à problématiser.
N'hésitez pas à demander d'autres précisions, à soumettre problématique et plan.
Bon courage

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