en une : Sujet : causes de la crise de 1929

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"Qu'est-ce qu'un dialogue ?"

Ne raisonnez pas par philosophes, il n'y a pas d'étapes obligées dans une dissert. Posez-vous la question à vous-même, et regardez autour de vous.
Regardez, par exemple, ce qui se passe au Proche-Orient, les conséquences qui sont celles du refus de dialoguer... Qu'est-ce qu'un dialogue ? Le contraire d'un dialogue de sourds. = le moment où l'on est attentif à la parole de l'autre, le moment où l'on est assez fort pour accepter, éventuellement d'être convaincu par ce que votre interlocateur vous dit. La différence entre un dialogue et une conversation tient au fait qu'un dialogue mène quelque part, se donne un but, un mouvement dialectique qui conduit les parties à progresser, ce qu'elles auraient été incapables de faire seules. Un dialogue, c'est un remède au dogmatisme... Le dialogue consiste à se faire attentif au discours d'autrui, non pas à lui imposer le nôtre... De ce point de vue, quoiqu'il déclare que son but consiste à apprendre aux autres à penser par eux-mêmes, je ne suis pas sûr que Socrate, qui, à aucun moment, ne fait de concessions à son interlocuteur, fournisse le modèle de ce que doit être un dialogue.
Critique du dialogue : cf. Nietzsche : Crépuscule des Idoles... Sous l'apparence consensuelle d'un dialogue se dissimiule la haine du dialecticien qui emploie la raison pour humilier ses interlocuteurs...

Songez également au rapport du dialogue avec la vérité.
Dire qu'un dialogue progresse, n'est-ce pas considérer qu'il se rapproche du Vrai ? Mais s'il y a une vérité, et que l'un des interlocuteurs en est le dépositaire (Socrate, par exemple), peut-on encore parler de dialogue ? "
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