en une : Sujet : causes de la crise de 1929

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Catholiques et III ème République
Autour de la question sur l’adhésion au régime républicain dans la société française, l’attitude des catholiques est essentielle. On pourrait résumer en montrant qu’ils oscillent entre « ralliement » et combat.
Eglise et catholiques français hésitent en effet entre compromis et confrontation vis à vis de la République.
La politique de « ralliement » lancée par le pape Léon XIII en 1892 n’a été entendue que par une minorité de catholiques, comme Marc Sangnier qui lance son mouvement Le Sillon afin de réconcilier christianisme et République.
Le 12 novembre 1890, l’archevêque Lavigerie prononça le fameux toast dans cette perspective de ralliement des catholiques à la république.
Cependant, il faudrait quand même nuancer cette inflexion de la position pontificale. Léon XIII entend, pour les catholiques français, sortir d’une espèce d’impasse car, devant des institutions républicaines qui s’enracinent, la position de simple rejet n’est plus tenable. S’il enjoint les catholiques de s’investir dans la vie publique, c’est plus dans la sphère associative que dans le domaine politique. En effet il semble qu’il excluait toute formation d’un parti politique confessionnel, du style du zentrum allemand. Que les catholiques participent à la vie politique, qu’ils aient des mandats (maire, députés, ministres) pourquoi pas, mais pas plus loin.
L’affaire Dreyfus creuse un nouveau fossé entre les catholiques et les républicains qui les accusent d’avoir menacé la République.
En 1902, le bloc des gauches (radicaux et socialistes) gagne les législatives. Le ministère Combes mène une politique anticléricale visant à réduire l’influence de l’Eglise : les congrégations religieuses sont interdites d’enseignement. En 1904, le Vatican rompt ses relations diplomatiques avec la France. La loi de séparation des Eglises et de l’Etat consomme la rupture.

Votre dernière question enfin sur le nom de « l’éminent commandant » de l’escadre de la Méditerranée m’a laissé bien désemparé ; j’ai cherché sans trouver cet amiral ou contre-amiral. Je vous engage donc à poursuivre la recherche sur internet. Je suis désolé mais je vous précise juste que cela reste un détail dans cette question de la politique de ralliement des catholiques.
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