en une : Sujet : causes de la crise de 1929

L'eau dans le monde

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L'eau douce ne représente que 2,5 % de l'ensemble des eaux qui couvrent notre planète; 0,0007 % de cette eau seulement est aisément accessible à l'homme dans les cours d'eau, les lacs et les réservoirs.
Actuellement, l'eau douce disponible est en moyenne de 7 600 m3 par personne et par an, soit la moitié à peine de la quantité disponible en 1970. Il existe en outre des variations géographiques et saisonnières considérables : alors que la Papouasie-Nouvelle-Guinée dispose de plus de 200 000m3 d'eau renouvelable par personne et par an, des pays tels que le Nigéria en ont moins de 3 000.

L'inventaire exhaustif des ressources mondiales en eau douce indique que 8 % de la population mondiale vit dans des régions caractérisées par un stress hydrique important (où plus de 40 % de l'eau disponible est utilisée) et que 30 % seulement de la population mondiale connaît un stress hydrique faible (moins de 10 % de l'eau disponible est utilisée). Un nombre disproportionné de personnes qui vivent dans des régions où le stress hydrique est moyen ou élevé habitent des pays à faibles revenus, où les possibilités de réagir sont limitées.
L'inventaire prévoit que jusqu'à deux tiers de la population mondiale pourrait souffrir d'un stress hydrique modéré à élevé en 2025 et que près de la moitié du monde pourrait avoir du mal à faire face à la situation en raison de ressources financières insuffisantes.

Près de 400 millions d'Africains, soit plus de la moitié de la population du continent, ne disposent ni d'eau potable ni d'assainissement des eaux usées, selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée à Marrakech à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau célébrée samedi.

L'Afrique est le continent le plus touché par les pénuries d'eau, non seulement dans les pays traditionnellement victimes de la sécheresse comme ceux du Sahel, mais aussi dans les pays les plus septentrionaux comme l'Algérie.

En 1994, l'OMS a lancé une initiative, 'Afrique 2000', et proposé un soutien financier pour encourager les pays à élaborer eux-mêmes des microprojets dans le domaine de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement, recourant à des technologies bon marché. Il s'agit aussi, à travers ces projets, d'acquérir une expérience de gestion d'équipements collectifs et d'enseignement de l'hygiène.

En quarante ans, entre 1950 et 1990, la consommation d'eau a doublé sur le continent américain, triplé en Afrique et quintuplé en Europe. Mais cette évolution dissimule des réalités très diverses.

Tous usages confondus, l'Américain consomme quelque neuf cents litres d'eau par jour, l'Européen de deux cents à trois cents litres et l'Africain une trentaine seulement. En France et en Europe, notamment dans les régions d'agriculture intensive, la qualité de l'eau se dégrade surtout en raison de l'irrigation et des apports d'azote sous forme de lisier ou d'engrais chimiques.

S'agissant de l'Afrique, l'eau ne manque pas partout. Le seul fleuve Congo compte 3,5% des ressources mondiales d'eau douce, mais il s'agit d'une ressource difficile d'accès. Au niveau mondial, 1,5 milliard de personnes vivent sans eau potable ou n'ont pas accès à une eau saine. Deux milliards d'individus ne disposent pas d'installations sanitaires ni d'un assainissement convenables.




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