en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Montrez que dans ces textes, les procédés de l'écriture poétique sont mis au service de l'argumentation.

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 07/11/2010 - correction
                
BROUILLON DE LA QUESTION D’ENSEMBLE

INTRODUCTION : Ces quatre textes sont des poésies dont le thème dominant est la guerre. Agrippa D’Aubigné part sa poésie « les tragiques » écrite en 1616, Victor Hugo avec « Chansons des rues et des bois » en 1865, Guillaume Apollinaire avec « Calligrammes » en 1918 et Léopold Sédar Senghor avec son poème « Hosties noires » en 1948, dénoncent les méfaits de la guerre. Cependant ils n’ont pas tous le même sujet : Agrippa D’Aubigné parle des guerres de religion en France entre les catholiques et les protestants. Victor Hugo décrit les effets de la guerre sur l’homme, tandis que Guillaume Apollinaire préfère prendre l’exemple de quatre soldats fatigués par la guerre et presque sans espoir. Enfin Léopold Sédar Sanghor rend hommage aux soldats sénégalais mort pour la France, avant son temps.
PROBLEMATIQUE : Comment les procédes de l’écriture poétique sont-ils mis au service de l’argumentation ?
PLAN : Nous verrons d’abord les différents procédés poétiques et ensuite comment ils servent l’argumentation.

DEVELOPPEMENT : Ces quatre textes sont des poésies écrites en vers. Agrippa D’ Aubigné, Victor Hugo et Guillaume Apollinaire utilisent des vers traditionnels, tandis que Léopold Sédar Sanghor, plus moderne, emploie des vers libres. La poésie d’Agrippa D’Aubigné est composé de trente quatre alexandrins. C’est une poésie isométrique. Son originalité est dû au fait qu’elle n’est pas constituée de plusieurs strophes. Elle parle des guerres de religions, pour cela elle utilise une mère qui représente la France et ces deux enfants qui se battent et qui personnifient la guerre entre les catholiques (premier enfant) et les protestants (deuxième enfant). Guillaume Apollinaire va se servir de quatre personnages qui sont des artilleurs pour illustrer ses idées. C’est une poésie courte qui comprend trois quatrains et écrite en vers. La dernière poésie écrite en vers est celle de Victor Hugo, elle est composée de quinze quatrains. Contrairement au deux autres textes, ils n’utilisent pas des personnages mais l’homme en général. Ces trois textes respectent les règles traditionnelles de la poésie mais pas le quatrième texte « Hosties Noires » de Léopold Sédar Sanghor, qui plus moderne utilise des vers libres. Il écrit donc un poème en vers, composé de trois paragraphes, or ceux-ci ne contiennent pas le même nombre de lignes. Cependant, on peut classer ce texte dans le corpus car il y a un riche travail sur les sons et les images, ce qui lui permet de ressembler à de la poésie.

Bien que ces quatre textes aient des procédés d’écritures différents, ils ont un même but : servir l’argumentation.
Le poème de Léopold Sédar Sanghor permet de faire passer les idées de l’auteur. Il utilise des mots forts tels que « routes captives » vers 1, « routes du désastre » vers 1, mais aussi de nombreuses images comme « son sourire grave, diamant » vers 6. Il écrit un poème qui interpelle le lecteur, l’oblige à réfléchir et les nombreux procédés qu’il utilise lui permettent d’argumenter. Il argumente de façon détournée, par des images. Agrippa D’Aubigné et Guillaume Apollinaire, quant à eux, utilisent des personnages pour faire passer leurs idées et donc argumenter plus facilement. L’image de la mère et ses enfants dans le poème « Les Tragiques » est sans doute la meilleure, et permet à l’auteur d’argumenter de façon claire et compréhensible de tout. C’est une image simple, où tout le monde peut s’y référer. Elle montre la férocité des deux camps et l’inutilité de la chose, voire le méfait : en se battant, ils ont blessé leur mère qui est dans l’incapacité de les nourrir désormais. Guillaume Apollinaire, quant à lui, dans son poème très court explique la rapidité et la fatalité avec lesquels ces quatre artilleurs pensent qu’ils vont mourir. Victor Hugo utilise un poème long mais constitué de nombreux alexandrins, ce qui démontre le déroulement lent et l’absurdité de la chose. Enfin, on remarque que dans trois de ces textes, il y a une implication directe du lecteur, il dit « je » et donne son opinion texte 1, 2 et 4. Quant au texte 3, son implication est sous entendu.

CONCLUSION : Bien qu’ayant des procédés d’écritures différents, ces quatre textes se ressemblent. Certes, ils ne sont pas formé de la même façon cependant ce sont tous des poèmes engagés contre la guerre.
Ils n’ont pas le même but dans chaque poème. Agrippa D’Aubigné dénonce les guerres de religion en France, Victor Hugo, dénonce, quant à lui, la guerre mais plus généralement le plaisir que prennent les hommes à faire la guerre. Guillaume Apollinaire dénonce une guerre qui tue des hommes sans leur laisser d’avenir : la guerre ne les fait plus espérer, ils ne parlent que du passé. Enfin, Léopold Sédar Sanghor, préfère rendre hommage aux soldats sénégalais morts pour la France. Cela a un double but, critiquer l’imbécilité de la guerre qui les a tué et demander pardon. Par la force des mots qu’ils emploient, ces quatre poètes font donc passer leurs idées enseignantes.

Quand j’ai montré ce que j‘avais fait à mon professeur, il m’a dit que mon introduction, ma problématique, mon plan, mon développement (première partie et deuxième partie), et ma conclusion n’étaient pas très bien organisés. De plus, il y a trop de références aux auteurs et pas assez aux quatre textes, à leurs contenus et à leurs citations. De plus, je n’ai pas parlé du registre, des hémistiches (s’il y en a peut-être), des rythmes, des assonances et autres peut-être aussi s’il y a des choses que je n’ai pas dites. En plus, il y a beaucoup trop de répétitions et je ne pense pas que tout soit juste. Il faut vraiment que je refasse tout alors que c’est pour Samedi. Merci infiniment si vous m’aidez.
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