"commentaire composé"

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		Pouvez-vous svp me donner des(...)
		1) Les vers 2 et 9 sont des an lire

1) Les vers 2 et 9 sont des antithèses, où s'opposent deux mouvements contraires, trahir/aimer d'une part; être roi / sans le pain (richesse et pauvreté) de l'autre
2) Il faut insister sur le lyrisme de ce poème, qui commence par l'apostrophe lyrique ô pour interpeller d'abord une synecdoque du poète (("mon coeur"), puis vers 3, également une métonymie ("mon orgueil") et répète le "je" par deux fois dans le même vers, en une prise de conscience ("je sais") empreinte de mélancolie.
On peut remarquer aussi le ressassement des memes plaintes, des mêmes mots, qui donnent une tonalité lyrique de complainte et d'obsession au poème (ex: "je suis", "roi", "triste", "mes rêves"). Souvent les répétitions sont des reprises d'un vers sur l'autre, qui tissent la continuité du poème, en font aussi une chanson qui répéte les mêmes rengaines.
La tonalité mélancolique et pathétique se mesure au vocabulaire de la souffrance: triste, pleurer, rage, déroute, consoler, pitié, douleur. C'est justemnt parce que le poète s'adresse à son coeur, c'est-à-dire à lui-même qu'il peut expliciter ces sentiments tout engardant une certaine distance, qui l'éloigne d'un romantisme complaisant. Il contemple avec "pitié" son propre coeur souffrant et lui enjoint de "s'élever toujours", donc de surmonter la trahison, d'être roi, même pauvre. La thématique de l'orgueil, de la gloire, de la puissance du roi servent d'allégories ou de m"taphore filée pour la force du poète et pour son amour: il est roi, c'est-à-dire amoureux, mais pauvre, car sans amour, pas aimé. D'où les antithèses qui parcourent le poème: belle et triste joie; fort / pitié, etc.
 
Plan possible: I. Un Lyrisme dédoublé II. Les antithèses de la gloire et de la douleur (aimer sans être aimé)
III. LE dépassement de la douleur. Ds les derniers vers, le vent est une troisième figure du poète (le souffle lyrique incarné) qui permet de dépasser la dualité coeur/poète pour enjoindre aux deux de s'élever et de continuer la route. Mais toanlité funèbre de ce deuil de l'amour (les squelettes) "

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