en une : Sujet : causes de la crise de 1929

"besoin d'aide pour un commentaire composé sur j.p sartre"

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - Question simple
                
Je suis une élève de 1ère L, et j'ai toujours eu un peu de mal pour les commentaires composés, en plus que cette fois-ci notre professeur de français ne nous a pas donner un texte très facile, puisqu'il a plutôt tendance à être de la philosophie.

LE TEXTE :

LES MOTS (1964) Jean Paul Sartre (1905-1980)

La mort de Jean-Baptiste fut la grande affaire de ma vie : elle rendit ma mère à ses châines et me donna la liberté.
Il n'y a pas de bon père, c'est la règle ; qu'on n'en tienne pas grief aux hommes mais au lien de paternité qui est pourri. Faire des enfants, rien de mieux ; en avoir, quelle iniquité ! Eût-il vécu, mon père se fût couché sur moi de tout son long et m'eût écrasé. Par chance, il est mort en bas âge ; au milieu des Enées qui portent sur leur dos leurs Anchises, je passe d'une rive à l'autre, suel et détestant ces géniteurs invisibles à cheval sur leurs fils pour toute la vie ; j'ai laissé derrière moi un jeune mort qui n'eut pas le temps d'être mon père et qui pourrait bien être, aujourd'hui, mon fils. Fut-ce un mal ou un bien ? Je ne sais ; mais je souscris volontiers au verdict d'un éminent psychanaliste ; je n'ai pas de Sur-moi.
Ce n'est pas tout de mourir : il faut mourir à temps. Plus tard, je me fusse senti coupable ; un orphelin conscient se donne tort : offusqués par sa vue, ses parents se sont retirés dans leurs appartements du ciel. Moi, j'étais ravi : ma triste condition imposait le respect, fondait mon importance ; je comptais mon deuil au nombre de mes vertus. Mon père avait eu la galanterie de mourir à ses torts : ma grand-mère répétait qu'il s'était dérobé à ses devoirs ; mon grand-père, justement fier de la longévité des Schweitzer, n'admettait pas qu'on disparût à trente ans ; à la lumière de ce décès suspect, il en vint à douter que son gendre eût jamais existé et, pour finir, il l'oublia. Je n'eus même pas à l'oublier : en filant à l'anglaise, Jean-Baptiste m'avait refusé le plaisir de sa connaissance. Aujourd'hui encore, je m'étonne du peu que je sais sur lui. Il a aimé pourtant, il a voulu vivre, il s'est vu mourir ; cela suffit pour faire tout un homme...


Voici les questions auquelles je dois répondre et qui m'aideront surement pour mon explication :
Ce texte évoque la psychanalyse. Fait-il plus que l'évoquer ?
Quels sentiments traduit le style du passage ?


Donc malgré que je ne sois pas très douée pour les commentaires composé, j'ai tout même trouver quelques idées.
Tout d'abord j'ai essayer de répondre à la 1ère question, et je pense que Sartre fait plus qu'évoquer la psychanalise puisqu'étant donné sa situation (pas de père) il s'oppose au complexe d'Oedipe de Freud. Car l'auteur n'a pas eu de Sur-moi, mais un Pour-soi.
Pour la 2ème question par compte, je n'arrive pas vraiment à répondre, j'ai l'impression qu'il a de la haine envers son père????
Seulement j'ai peur de dire n'importe quoi.

Ainsi pour le plan de mon commentaire je n'arrive pas à trouver toutes mes parties.
Je sais déjà qu'il faudra faire une parti sur la psychanalyse.
Une autre sur ce que ressent l'auteur face à sa situation contraire au complexe d'Oedipe.
En fait, j'ai énormément de mal à organiser mon plan.
Et à trouver les bons thèmes du texte.
J'aurai vraiment besoin de votre aide.





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