en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Plan commentaire composé

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 26/12/2008 - Question simple
                
Bonjour,
Suite à votre demande, je vous propose un plan de commentaire composé sur l'extrait indiqué. (ma réponse se trouve en pièce jointe sous format word mais je la reproduit ci-dessous, au cas où vous ne pourriez pas ouvrir le document). J'espère que vos attentes seront satisfaites. Bon courage pour la suite de vos études littéraires.

I. Une énonciation travaillée et révélatrice des personnages
1) Une narration hétérodiégétique (= narration à la troisième personne de singulier mais dont le narrateur n'est pas un personnage de l'histoire) mais intradiégétique (=focalisation interne à Bloche) Cf : classement de Genette dans Figures III
2) L'insertion de discours direct, qui rend la scène plus vivante.
3) Le jeu du discours indirect
(qui permet en effet d'insérer du vocabulaire familier, sous forme d'idiolecte (« Fichtre ! », « sacrédié », « c'était tapé »), une certaine intonation etc) : le caractère du personnage s'esquisse via le style d'énonciation.

II. Une scène réaliste
1) la place accordée à la description
(Cf les indications spatio-temporelles très présentes, qui structurent la scène à la fois dans le temps et l’espace. Cf le nombre d’adjectifs qualificatifs) Elle permet de brosser un tableau très précis de l’endroit de la scène et de mettre en scène de personnages fortement caractérisés
2) la personnification des statues de pierre
Elle confère un aspect inquiétant à la scène
3) l’aspect référentiel du texte
Les noms propres et surtout la référence au tableau réel de Géricault (Le radeau de la mesure) achèvent de donner un ton très réaliste à la description. La scène pourrait aussi bien se dérouler dans la vie réelle.

III. La construction d’une atmosphère
Cette description très réaliste a pour but de reproduire chez le lecteur les sentiments (et plus particulièrement l’angoisse) éprouvés par les personnages.
1) L’omniprésence du vocabulaire de l’étrangeté (« se perdre » ; « petit frisson » « colosses » « marbre noir » « figures de mortes » « monstrueuses » « grimoire » « noirs » « stupéfia », « saisis, immobiles » etc etc)
2) Un mystère entretenu malgré la précision e la description
Il faut ici noter le contraste entre la profusion de détails et le flou qui est malgré tout entretenu quant au lieu de la scène et ce qu’il représente, contraste qui est le véritable vecteur de l’angoisse. (de quelle sorte de musée peut-il biens s‘agir ?)
3) Un effet de « mimésis » : les sentiments se communiquent des personnages au lecteur
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