en une : Le lexique de français

Disertation

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
La distinction entre désir et besoin est effectivement nécessaire, en tant que le besoin est d'une nécessité immédiate et ne dépend pas vraiment d'un choix et d'une certaine représentation mentale. En revanche, le désir est culturel et dépend de notre capacité à nous représenter ce qui serait bon pour nous de façon contingente. En ce sens, la volonté est paralysée dans un seul sens, que ce soit pour le besoin comme pour le désir, mais dans le cas du second, cette volonté est plus directement orientéee vers un objet particulier qui est représenté comme bon alors que le besoin est plus vorineté vers un ensemble de choses qui pourraient indifféremment satisfaire l'exigence nécessaire ressentie.
Pour le stoïcisme, il s'agit d'une théorie morale qui part du constat que des choses nous arrivent sans que nous ayons de contrôle sur elles. Dès lors, il faut relativiser nos conditions de vie pour montrer que l'absence de contrôle sur les choses nous oblige à penser que ce qui fait le prix de la vie ne dépend que des choses sur lesquelles nous avons un contrôle, à savoir ce que nous pensons et ce qui est spirituel. Le stoïcisme enseigne donc de relativiser nos désirs pour les réduire uniquement à des facteurs contingents de notre existence corporelle.
Pour ce qui est du sujet en lui-même, il vous interroge sur la valeur des représentations mentales propres au désir. Si le désir se fonde sur la conscience de choses que l'on se représente comme bonnes pour nous, nous avons une certaine maîtrise sur les objets du désir. Vous pouvez donc défendre la thèse dans une partie selon laquelle nous sommes fondés à distinguer bons et mauvais désirs car a. le désir passe par des représentations mentales contrairement au besoin et b. nous avons la possibilité rationnelle de comprendre que certains buts du désirs sont très incertains et doivent engager une méfiance et une forme d'abstention. Ce quie conduit c. à dire que nous devons guider notre volonté en fonction d'un calcul des probabilités permettant d'évaluer les risques de ce que nous désirons (épicurisme).
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