en une : Cours philo : Dieu

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Bonjour, je sollicite de nouveau votre aide, à ce devoir, j’ai eu 9/20 et je viens de le corriger et il faut que j’ai au moins 11/20 à celui là, alors pourriez vous, comme je demande une correction, le corriger ( rectifier les erreures et compléter si il mpanq ue des chose) c’est super important,
Je vous remerci d’avance

La conscience morale n’est-elle que le résultat de l'éducation ?

Tout homme est doué d'une conscience, c.-à-d. d'une faculté qu'il a de savoir que c’est lui qui pense quand il pense, que c’est lui qui agit quand il agit, ... Mais cette conscience, dans le cas présent morale, pourrait être apprivoisée, d'où la question suivante : la conscience morale n’est elle que le résultat de l'éducation ? Est-ce que l'idée du bien et du mal, du juste et de l’ injuste, est innée, ou est-ce la réunion d'événements extérieurs ? Nous nous demanderons dans un 1er temps, si cette idée du bien et du mal est le résultat d'une éducation, puis si ces ne sont que le résultat d’une éducation.

La conscience morale est le sentiment par lequel le sujet juge de la moralité de ses actions et de celles des autres.
Dans un 1er temps, il est nécessaie de se poser la question de savoir ce qui est bien ou mal .
C'est à partir des concepts bien et mal qu'une société organisée, civilisée et dite évoluée va faire appel pour juger la valeur d'une action ou d'une pratique. C'est aussi à partir de ces notions que nos institutions de justice vont décider si des mesures coercitives doivent être appliquées ou pas. Les notions de bien et de mal sont au coeur même de toute loi juridique ou civile. Elles font aussi partie de notre bagage culturel pour la plupart d'entre nous qui avons reçu une éducation à saveur religieuse ou doctrinaire .
En outre , Les notions bien et mal ont été conceptualisée et intégrées à notre culture par de sages personnes dans le but de maintenir un minimum de civilisation à l'intérieur de toute société organisée, sans quoi il n'aurait pas fait bon y vivre. La vie en société n'est possible qu'à partir d'une éthique individuelle et collective. C'est aussi en tant qu'humain, à travers les mutations évolutives de la civilisation, qu'il nous faut nuancer les notions de bien et mal à la mesure de notre capacité de comprendre la nature humaine avec ses forces et ses faiblesses.

Puis, attachons-nous à nous poser la question de savoir si la conscience morale est le résultat d'une éducation.
Nous avons vu que la conscience était la faculté que nous avons de savoir que c'est nous qui pensons quand on pense, quand nous effectuons une action, ... Puisque une certaine partie de la conscience est ouverte à l'extérieur, aux représentations sensibles, on peut donc penser qu'elle puisse être influencée. De plus, étant donné que la conscience morale n'est qu'une idée du bien et du mal, on peut penser que l'idée du bien et du mal est le fruit d'un apprentissage, d'une éducation, d'événements extérieurs à la personne, et peut donc évoluer.
Selon HOBBES, l'idée du bien et du mal n'est que le résultat d'un apprentissage, d'un mouvement véhiculant les informations de l'extérieur vers la conscience et ce, par différents moyens (perception sensible, l'odorat) .

La construction de la conscience morale, les événements architects, fondateurs, ne seraient-ils qu'une série de cause et d’effets extérieurs ?
Mais le phénomène n'est pas universel, car les notions de bien et de mal sont en fait des plus relatives. Il y a des actions et des pratiques qui peuvent être jugées bonnes ou mauvaises selon la culture de chacune des sociétés. Dans notre milieu par exemple, la pratique du cannibalisme serait jugée mauvaise. Alors que, chez certaines tribus, cette coutume est considérée comme bonne parce qu'il n'y a pas de gaspillage et que c'est pour eux une question de survie: la nourriture étant rarissime dans certaines parties du globe. Cette coutume fait aussi partie de leurs traditions, de leur culture. Pour un Musulman, manger de la viande de porc est un sacrilège, alors que pour nous cela ne cause aucun problème, et c'est si bon! Paradoxalement, la plupart des sociétés trouvent très mal de tuer son semblable. Mais en temps de guerre, l'État va couvrir de médailles les bons soldats qui auront pris le plus de vies et qui auront le plus souvent risqué la leur.
En réalité, l'humain n'est n'y bon ni mauvais au départ. A notre naissance, nous étions "blancs comme neige" sans bonnes ni mauvaises intentions. C'est à partir de l'éducation que tout se joue bien souvent. L'entourage immédiat et le milieu social ont une influence capitale dans le développement de l'enfant. Et malgré toute la bonne volonté des éducateurs, on se demande pourquoi telle personne pose des gestes qui sont en dehors des règles établies par la collectivité. On s'interroge sur la pertinence de certains comportements et on porte des jugements de valeur sur toute action non conforme aux moeurs et coutumes de la majorité.
Nous constatons que la violence et le crime sont de plus en plus présents dans nos sociétés. Mais attention! Personne d'entre nous n'est à l'abri de circonstances ou de situations qui peuvent se présenter sans que nous en ayons le contrôle absolu, et qui pourraient nous impliquer gravement. Je ne mets pas en cause ici tous les actes criminels, seulement une certaine catégorie, ceux que nous pouvons observer quotidiennement. Comme on le sait, l'être humain n'est pas foncièrement mauvais; lorsqu'il commet un geste déplorable, c'est que bien souvent il est perturbé psychologiquement ou en manque de quelque chose. Il peut s'agir aussi d'une simple question de survie. Les infractions dont il se rend responsable sont bien souvent des signaux d'alarme dans l'espoir de trouver l'aide qui pourrait enfin le libérer de sa détresse. Mais dans bien des cas, les secours se présentent après coup.
Supposons qu'un individu aurait commis un crime passionnel, un homicide involontaire par exemple, et dont sa dette à la société lui aurait imposé près de dix années d'incarcération. Après avoir purgé sa peine, il sort du pénitencier et décide d'aller faire une balade à pied dans un petit sentier le long d'une rivière, histoire de se remettre en contact avec la nature. Tout en se baladant, il aperçoit un jeune enfant en train de se noyer dans les rapides de la rivière. Il ne se pose même pas la question à savoir si le fait de secourir l'enfant pourrait avoir des conséquences dramatiques pour sa vie et se précipite directement à l'eau pour sauver celle du jeune. Avec beaucoup de chance, il réussit son sauvetage. Alors si nous avions vu cet individu agir, mais sans savoir qu'auparavant il avait commis un délit grave, comment l'aurions-nous jugé? Disons que ce geste héroïque n'aurait sans doute laissé personne indifférent .
.On peut donc dire les idées du bien et du mal sont différentes, au regard des hommes et des civilisations, on peut donc penser que puisque les hommes sont différents, les idéologies sont différentes et donc, la conscience morale n'est que le résultat de l'éducation, son reflet.

Certes, la conscience morale est dictée par une éducation, mais alors se pose la question de savoir si elle n'est pas innée, si la conscience morale n'est que le résultat d’une éducation ?
En second lieu on peut se demander si la conscience morale est innée, si l’idée du bien et du mal est inscrite en chaque homme dès sa naissance, dès sa création.

En effet, chaque homme ne pourrait-il pas avoir sa propre conscience morale ? Ne se pourrait-il pas que la puissance formatrice induise une conscience morale différente en chacun de nous ?
D'un point de vue scientifique et rationnel, connaissons-nous chacune des cellules constituantes de notre corps ? Que se passerait-il si on isolait un homme, dès sa naissance, et qu'il n'ait aucun contact extérieur ? Aurait-il une idée du bien et du mal ?
Selon Rousseau, l’homme a en lui l'idée du bien et du mal, du vrai et du faux, ...
« Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience.»
En effet, supposons que la force soit la cause physique du droit, alors il est évident qu’àchaque fois que l’homme le plus fort trouve un plus fort que lui, le droit positif va changer .Or, comme dans cette théorie, comme il n’y a pas de notions morales autres que celles que véhiculent le droit moral, cela voudrait dire que la notion de justice est soumise auy changement et que ce que je considere comme juste maintenant, devra etre considéré comme injuste l’instant d’après, ce qui est contradictoirede l’idée d’un bien moral .De plus, d’après l’auteur, l’idée du bien est universelle, donc si quelqu’un est bon moralement, il doit l’etre toujours .On en conclut que l’absurdite de l’affirmlation selon laquelle la notion de bien consisterait dans la synthèse d’un rapport de force, ou dans la prescription de la volonté par l’idée implicite que le bien est une idée universelle et par conséquent innée .

Mais de cette idée du bien et du mal, n'y aurait-il pas eu une évolution buissonnante de cette idéologie avec l'évolution des civilisations ?
De plus, si la conscience morale était innée, pourrait-elle alors évoluer ?
En effet, il est intéressant de se poser la question : si par exemple un homme s’implanter dans une civilisation autre que la sienne, il est très probable qu’il y adhère et puisse ainsi évoluer, ce schéma simple pourrait alors etre repris pour tous les hommes depuis ses origines, et les idées évolueraient donc .

Cependant, quelques questions restent sans réponse : si l’idée du bien et du mal était le résultat d'une éducation, des hommes isolés, sans environnement, auraient-ils une conscience ? La réponse serait probablement non. Mais si la conscience morale était innée, ils auraient conscience du bien et du mal et alors, d'où viendrait cette conscience morale?

Suite à ce développement, la réponse à la question : « la conscience morale n’est-elle que le résultat de l'éducation ? » n’admet pas une réponse probante, mais, d'un point de vue rationnel, il apparaît clairement que la conscience morale n'est en partie que le résultat de l'éducation puisque l'idée du bien et du mal peut évoluer, donc elle n'est pas constante, donc probablement pas innée, tout dépend de quel point de vue on se place. Cependant, on peut dire que la conscience morale est acquise puisque l'on apprend tous les jours au contact des objets, des choses et avec elles ce qui est bien ou mal.
Il ne faut pas non plus exclure la possibilité que la conscience morale soit innée et puisse par la suite évoluer.
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