en une : Cours philo : Dieu

Sido/correction/merci

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Correction :

Sido de Colette retrace tout l'amour de cette dernière pour sa famille, en effet elle nous décrit son enfance à travers son père, sa mère Sido et ses deux frères et aussi de la nature qui a été son espace intérieur.

Cet extrait des sauvages est un hommage de Colette à ses deux frères, qui ont marqué la vie de Colette par le désir de connaître et de comprendre un domaine inconnu.
Ils lui ont montré toute l'importance de la littérature et de la musique dans la vie et lui ont permis de voir différemment le monde et les autres.
En s'opposant à sa mère elle essaie de comprendre ses frères et cet extrait nous montre toute la tendresse d'une sœur vers son plus jeune frère. En effet en disant adieu à ce sexagénaire à moustache grise elle replonge dans sa tendre enfance près de ses parents, de son village où toute sa famille constitue son univers. Colette décrit ce petit garçon de six ans en terme affectueux, "inoffensif, sans jamais se fâchait qui aimait la musique". On note l'admiration de la sœur pour son frère quand ce dernier s'asseyait au piano pour rejouer fidèlement les airs écoutés plutôt. Ce présent elle le vit intensément et nous le fait vivre sans chercher ses souvenirs qui coulent tout au long du récit.
Ce petit garçon peu ordinaire, dont les centres d'intérêt ne sont pas ceux des autres enfants, mais bien équilibré, vif et dont elle semble fière de sa façon de disparaître.

Même à travers le dialogue de sourd entre la mère et son frère cadet Colette nous décrit ce petit garçon avec affection. Devant la description d'une mère impatiente elle oppose la taquinerie de l'enfant juste pour retarder le coucher.
Les termes qu'elle emploie comme "figure quotidienne d'enfant buté ou le son modéré de sa voix " sont des mots doux employés volontairement par Colette qui veut montrer que dans ce conflit entre la mère et l'enfant, mais provoqué volontairement par l'enfant ce dernier reste quand même taquin, poli, mais pas méchant ou vulgaire.
Et quand l'enfant pleure même le lecteur est sous le charme puisque elle arrive à
Nous faire pardonner le caprice de cet enfant.
Elle finit l'extrait en nous montrant une mère affectueuse, touchée par les pleurs son enfant puisqu'elle nous la décrit de façon imagée en comparant cette mère devant un œuf fêlé ou devant une rose inconnue, une mère triste devoir son enfant en pleurs qui ne le comprend pas puisqu'elle croyait avoir acheter ce que l'enfant désirait.

Voici les corrections que j'ai apporté en suivant vos conseils.
Merci de me rendre une réponse.
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