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Histoire (college, lycee) > Fiche suggestion de sujet

Sujet / exercice : Texte de Peyerimhoff
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Enoncé & travail préliminaire :  Pouvez vous dire si Hde Peyerimhoff est pour ou contre la gueurre d'après ces déclarations ? Expliquez. Voici son texte

A mesure que l’exploitation commerciale, industrielle et financière des marchés extérieurs devient plus régulière, moins aventureuse, elle se fait aussi moins largement rémunératrice et plus durement concurrencée. Le maintien de nos intérêts, leur renforcement dans la proportion ou augmentent ceux de nos rivaux sont l’objet d’une de ces luttes quotidiennes, silencieuses, pacifiques d’aspect, d’aspect seulement, par ou, à coup d’idées, à coup de naissances, à coup d’initiatives, de travail ou de capitaux, la face économique et politique du monde est constamment remodelée.
Dans ce conflit dont les conséquences tendent à peser aussi fortement sur l’avenir d’une race que les guerres ou les alliances de jadis, sur quoi pourrons-nous compter ?
Sur nos capitaux: nous continuerons sans doute encore longtemps d’avoir sinon les plus larges disponibilités, du moins la plus large fraction de notre épargne disponible. C’est une force. C’est une force fragile lorsqu’elle n’est pas appuyée sur les autres. (...)
Notre argent travaillera pour notre empire dans la mesure ou notre empire saura défendre notre argent. (...)
Sur un gouvernement et une diplomatie, dont, en bon français que nous sommes, nous disons facilement du mal et qui n’en méritent qu’une partie: ils ont fait, peut-être à l’image d’autrui, un récent et méritoire effort pour comprendre de quel poids pèsent dans la vie nationale nos intérêts économiques au-dehors et pour les favoriser. La politique d’affaires, jadis dédaignée, tenue encore pour un peu compromettante à l’intérieur, a conquis sa place au-delà des frontières, à côté de l’autre, celle des conversations diplomatiques et des grandes combinaisons.
H. de Peyerimhoff (secrétaire général du comité des houillères de France).
Conférence à l’École libre des sciences politiques, printemps 1914.

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