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Sujet / exercice : Lettre a un commis (Voltaire)
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Enoncé & travail préliminaire :  je n'arrive jamais a trouver un plan pour mes commentaires composés ils sont tout le temps ou imprécis ou hors sujet il me faudrait donc un plan pour "lettre a un commis" de Voltaire et ensuite quelques astuces pour mieux y arriver!!!!

voici le texte :

Puisque vous etes, monsieur, à portée de rendre service aux belles-lettres, ne rognez pas de si près les ailes à nos écrivains, et ne faites pas des volailles de basse-cour de ce qui, en prenant l'essor, pourrait devenir des aigles; une liberté honnete élève l'esprit, et l'esclavage le fait ramper. S'il y avait eu une incquisition littéraire à Rome, nous n'orions aujourd'hui ni Horace, ni Juvénal, ni les oeuvres philosophiques de Cicérot. Si Milton, Driden, Pope, et Locke n'avait pas été libre, l'Angleterre n'aurait eu ni des poetes ni des philosophes: il y a je ne sais quoi de turcs à proscrire l'imprimerie;et c'est la proscrire que la trop gener. Contentez-vous de réprimer séverement les libelles diffamatoires, parce que ce sont des crimes, mais tandis qu'on debite hardiment des recueils de ces infames Calottes et tant d'autres productions qui mérite l'horreur et le mépris,souffrez au moins que Bayle entre en France et que celui qui fait tant d'honneur à sa patrie n'y soit pa de contre bande.
Vous me dites que les magistrats qui régissent la douane de littérature se plaignent qu'il y a trop de livres. C'est comme si le prévot des marchands se plaignait qu'il y eût à Paris trop de denrées : en achète qui veut. Une immense bibliothèque ressemble à la ville de Paris dans laquelle il y a près de huit cent mille hommes : vous ne vivez pas avec tout ce chaos; vous y choisissez quelqes sociétés, et vous en changez. On traite les livres de même : on prend quelques amis dans la foule. Il y aura sept ou huit mille controversistes, quinze ou seize milles romans, que vous ne lirez point; une foule de feuilles périodiques que vous jetterez au feu après les avoir lues. L'homme de goût ne lit que le bon, mais l'homme d'état permet le bon et le mauvais.
Les pensées des hommes sont devenues un objet important de commerce. Les libraires hollandais gagne un million par an, parce que les farncais ont eu de l'esprit. Un roman médiocre est, je le sais bien, parmi les livres ce qu'est dans le monde un sot qui veut avoir de l'imagination. On s'en moque, mais on le souffre. Ce roman fait vivre et l'auteur qui l'a composé, et le libraire qui le débite,et le fondeur, et l'imprimeur, et le papetier, et le colporteur, et le marchad de mauvais vin, à qui tous ceux-là portent leur argent. L'ouvrage amuse encore, deux ou trois heures, quelques femmes avec lesquelles il faut de la nouveauté en livres, comme en tout le reste.Ainsi, tout méprisable qu'il est, il a produit deux choses importantes : du profit et du plaisir.

Merci d'avance

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